L'histoire :
L’amie de mon amie : Assis sur un banc devant leur lycée, deux potes matent leur copain Stéphane qui sort avec la belle Sonia. Ils fantasment aussi sur les fesses de la copine de Sonia, qu’ils coucheraient volontiers dans leur plumard. Stéphane se joint alors à leur discussion et alimente leur fantasme. Il leur dit qu’il se l’est faite et leur raconte cet épisode par le détail. Evidemment, il s’agit d’un gros bobard…
Les tétons de la teutonne : Nadia accueille chez elle sa correspondante allemande Gertrüd, qui n’a qu’une idée en tête : profiter de sons séjour pour bouffer un max de bites. Dès la première soirée, Nadia appelle donc ses copains Frederico et Ernesto, qui n’imaginaient pas qu’il puisse exister des filles aussi salopes…
Le choix impossible : En attendant l’heure du rencard avec sa copine, un jeune homme décide d’aller dans un magasin de pantalons. Or à défaut d’enfiler des fringues, il enfile les deux vendeuses dans la cabine d’essayage…
L’étrange cas de Marta Neiders : Dès la puberté, Martha Neiders est formée comme une bombe sexuelle… et elle a les appétits qui vont avec. Un soir qu’elle est en train de se masturber seule dans sa chambre, à sa plus grande surprise, son sexe se met à lui parler… puis ses seins…
Souvenirs délicieux : Un homme passe en revue, en souvenirs, ses conquêtes sexuelles les plus marquantes : Vanessa qui avait la gorge profonde, Carla qui manipulait divinement des seins monstrueux, Laura qui adorait se faire prendre par le…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sauf dans les chroniques des journalistes spécialisés – qui ont souvent recours à la causticité pour se dédouaner de leurs basses pulsions – il n’est pas toujours évident de mêler humour et pornographie. Pour que la jouissance du lecteur / spectateur puisse être maximale, il faut en effet favoriser un sérieux pouvoir de suggestion. L’espagnol Ikna parvient néanmoins fort bien le mélange comico-porn, au travers de ces cinq histoires courtes qui ne se prennent pas au sérieux et remplissent néanmoins le cahier des charges de l’érotisme sans tabou. A l’échelle d’une vie, le printemps débarque sitôt passée la puberté… et c’est pile poil (ou plutôt épile-poil) de ce bel âge charnière que proviennent les savoureux parfums dont il est ici question. Qu’il s’agisse de fantasmes (dans la première histoire), d’expériences ultimes (dans les histoires 2 et 3), de super-pouvoir (les attributs sexuels qui parlent dans l’histoire 4) ou de souvenirs (dans la dernière histoire), à chaque fois des jeunes gens libres d’esprits et de mœurs s’adonnent sans retenue à la gaudriole en compagnies de créatures sexy en diable. A chaque fois les personnages sont tellement attachants, que leurs préoccupations bien friponnes se montrent presque bon-enfant. A chaque fois les cadrages focalisent clairement sur les objets des délits, aux attributs légèrement disproportionnés… mais telle est la loi du genre. Sans se départir d’un dessin humoristique et de couleurs contrastées, Ikna varie néanmoins son style, ce qui fait penser que ces histoires ont été réalisées à différentes périodes de sa vie d’artiste. M’enfin, en lisant ces pages, vous aurez surtout autre chose à penser…