L'histoire :
On sait comment y faire pour la faire jouir. Il faut aller de plus en plus profond avec les doigts et son excitation va monter petit à petit. Jusqu’à l’explosion ! Il en est proche et il met du cœur à l’ouvrage. Mais au moment où elle est toute proche, le téléphone sonne. C’est frustrant, mais il doit répondre, ça peut être important. En effet, une femme lui demande de l’aide pour un contrat très spécial. Pendant que sa compagne ronge son frein et attend son retour, Ox réfléchit. Une seule personne peut l’aider à réaliser ce contrat mais ça va être tout sauf une partie de plaisir. En effet, Ramba a beaucoup de qualités (et pas que sa plantureuse poitrine) mais elle a aussi un caractère de chien. Et il sait très bien qu’elle a extrêmement mal pris leur séparation. En même temps, il ne peut se passer des services de la plus implacables des tueuses. Après tout, dans le business, on ne fait pas de sentiments !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un nom à coucher dehors, une couverture on ne peut plus provocatrice, un personnage à la poitrine plus proéminente que les muscles de Sylvester Stallone : voici Ramba ! Un personnage atypique, mais qui a déjà quelques années d’existence. Elle est apparue en Italie, dans les années 90. Cette mercenaire aux méthodes expéditives revient avec un mini récit explosif. Ça commence fort, d’entrée, avec une scène de sexe ultra intense, où les corps et parties intimes transpercent la page. Puis, on verse rapidement dans le policier avec une sorte d’Inspecteur Harry en culottes très courtes et en décolleté plus grand qu’un magnum ! Vous l’aurez compris : le récit va à l’essentiel, à savoir du sexe et du sang. Pas plus fin que Rambo, l’album vaut surtout pour son dessin. On sent la patte italienne et Andrea Bulgarelli allie superbement audace visuelle et style un peu rétro. Les seins de Ramba feront tourner la tête de plus d’un lecteur mâle et les scènes X sont violemment organiques. Si vous avez une heure à tuer devant vous, vous pouvez goûter à ce récit brut et brutal.
