L'histoire :
La sexxion X a de nouvelles proies et elle les torturent allègrement dans le château de Grossenchtein. Il faut dire que la prise est de taille puisqu'il s'agit du capitaine français Bergerac, de sa femme et sa fille. Le colonel Von Foutr et l'implacable Kirsten Kirsten sont donc prêts à tout pour leur soutirer des informations sur la Résistance. Line, la femme du capitaine, est amenée enchaînée, nue et tondue. Le capitaine ne peut rien faire et il est lui-même déshabillé. Rakelle, une des nazies, prend un énorme gode électrique. Pendant qu'elle l'enfonce dans le fondement du capitaine, Kirsten touche sans ménagement sa femme qui assiste au spectacle horrifiée. Le pire dans toute cette sombre opération, c'est que le prisonnier ne peut s'empêcher d'éprouver du plaisir. Il finit par jouir devant sa femme en pleurs. Pendant ce temps, la Résistance se prépare : des maquisards français vont tenter le tout pour le tout pour essayer de libérer leur officier et sa famille. Mais affronter la Sexxion X n'est pas sans danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Imaginez des nazis qui ne torturent qu'à travers des dérives et déviances sexuelles. C'est le thème un peu étrange de cet album signé Tabou. Pour susciter l'excitation, il y aura bien sûr des bavaroises court vêtues et à nattes, des françaises à forte poitrine et des filles qui pratiquent l'art du masochisme à outrance. Malgré tout, c'est un peu particulier de voir certaines scènes de torture censées être dérangeantes tout en étant excitantes. Quand on se remémore que les sévices nazis ont authentiquement existé, on ressent une « drôle » d'impression, et pas vraiment d'excitation. D'autant que le scénario est écrit avec les pieds ! Les jeux de mots sont vulgaires et faciles et le langage souvent très ordurier. Hitler, transformé en un Eric Cartman improbable, pousse des jurons interminables sur toute une planche. La dimension parodique peut de temps en temps faire sourire, notamment sur les blagues sexuelles, mais l'ensemble est clairement reich... rêche, pardon. Le dessin de David Cénou est correct dans l'ensemble, même s'il donne l'impression d'une réalisation rapide et expéditive. Le cul et le nazisme font-ils bon ménage ? Papier, bitte !