L'histoire :
Juliette Pommerol a un talent caché. Comme les autres membres de sa famille, elle est une menteuse hors-pair. L'année passée, par exemple, l'ensemble de la famille a mis en place un stratagème pour faire croire à leurs proches qu'ils étaient partis en Chine, alors qu'ils n'avaient pas bougé de leur maison. Alors, lorsqu'à l'école, les élèves parlent de ce qu'ils vont faire de leur été, Juliette écoute. Certains vont à la mer, d'autres à la campagne. Mais Flavie, surnommée « Langue de vipère », ne cesse de se vanter qu'elle va partir dans une famille en Angleterre. Et elle prend pour cible Juliette : elle sait bien qu'elle ne partira pas en Angleterre sans ses parents car c'est encore un « bébé » qui a peur d'être loin de sa famille, et qui a encore une multitude de doudous. Alors pour garder la tête haute et s'en sortir, Juliette annonce à Flavie qu'elle part aussi dans une famille en Angleterre cet été. Lorsqu'elle rentre à la maison, le soir, elle raconte tout à sa maman. Celle-ci est prête à l'aider et à faire croire qu'elle a vraiment voyagé. Mais Juliette veut réellement partir. Dès le lendemain, elle va s'inscrire à la mairie pour voyager dans une famille anglaise. Mais qu'a-t-elle fait... Etait-ce le bon choix ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous connaissez peut-être le roman Juliette Pommerol chez les angliches, de Valentine Goby ? Cette bande dessinée s'en est directement inspirée, pour l'adapter au format illustré. Ici, une jeune fille nommée Juliette, qui passe son temps à mentir, va se retrouver dans une famille anglaise pour les vacances, uniquement parce qu'elle ne voulait pas laisser l'une de ses camarades avoir le dernier mot. Evidemment, étant données ces mauvaises bases, le début se passe mal. Mais après un temps d'adaptation, au fur et à mesure, Juliette va prendre son indépendance et même apprécier ce nouveau défi, les rencontres et les découvertes proposées par la famille anglaise. Le scénario met en avant que l'inconnu peut faire peur, notamment lorsqu'il s'agit de partir en solitaire pour la première fois, loin de sa famille. Le tout est raconté avec humour. Toutefois, la version BD reste un cran en dessous du roman. Les illustrations sont adaptées au public, mais pas toujours très précises et elles manquent de finesse. La colorisation permet d'apporter de la bonne humeur à l'histoire. Cette plongée rapide dans la culture anglophone, perçue par les yeux d'une enfant, permet de découvrir de façon plus simple l'univers du roman.