L'histoire :
Bourdon et sa sœur Julia vont devoir passer deux mois de vacances sur l’île perdue de leur tante Frida, car leurs parents vont participer à des conférences très importantes à l’étranger. Ce programme n’est pas pour enchanter les 2 filles car Frida est super bizarre : c’est une artiste qui fait fortune en emballant des bouts de ferraille avec de la ficelle. La dernière fois qu’elles sont allées chez leur tante, elle a oublié de leur préparer à manger. Pour les rassurer, la mère de famille précise que leurs cousins Georges et Alex seront également présents. Arrivées en gare routière d’Östhamn, les deux gamines peinent à reconnaître leurs cousins qui ont bien grandi. Frida ne tarde pas à arriver et le temps de quelques courses, les voilà embarqués sur une navette qui les amène à l’île aux grèbes. L’habitation est un phare réaménagé au confort rudimentaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que la fantasque tante Frida a la garde de 4 gamins, elle les laisse quelques heures sans surveillance pour se rendre à Stockholm livrer des sculptures. Découvrant l’existence d’un faussaire qui reproduit grossièrement ses œuvres, elle décide de prolonger de quelques jours son passage dans la capitale. Les gamins se retrouvent donc livrés à eux même et évidemment un inconnu va rôder sur l’île durant la nuit. Si a priori le scénario pourrait être angoissant et sombrer dans l’horreur, le lecteur est très vite rassuré sur la nature du visiteur. Sans paniquer, les enfants vont, quant à eux, mener leur enquête et assez rapidement lever le mystère. Par la même occasion, Les cousins Karlsson démasqueront qui se cache derrière le faussaire qui imite les créations de Frida. Le scénario de cette aventure est plutôt bien construit, avec des personnages un peu insouciants. Le dénouement de cette histoire s’accompagne de bons sentiments et d’une petite touche d’émotion. Si la conclusion est un peu mièvre, elle s’inspire de tristes faits d’actualité que l’on ne dévoilera pas ici. Le dessin dans un style enfantin et la colorisation acidulée collent parfaitement avec la tonalité et l’ambiance de l’histoire.