L'histoire :
A bord de son DC3, Splash Gordon, triple champion du monde de curling, vole vers New York, accompagné de sa poupée gonflable Dale Arden. L’avion est alors percuté par un météore et finit sa course sur le mont Mc Kinley. Entre-temps, Splash saute en parachute avec Dale et se retrouve dans le manoir du célèbre Professeur Zarkov. Splash explique à Zarkov les raisons de son crash, au moment où retentie l’alerte dans son laboratoire. En effet, l’enregistreur cosmique a détecté une armada de météores fonçant droit vers la terre. Désemparé, le professeur ne sait comment faire pour alerter la terre. Splash décide alors de foncer sur les météores à bord du Comète, la fusée du Professeur. Dans l’espace intersidéral, le Comète fonce droit sur un vortex, duquel surgissent les météores. Embarqué dans ce vortex malgré elle, la fusée le franchit et se retrouve sur la planète Mongo. Après avoir percuté la coupole du palais de Bling, elle finit sa course dans la forêt. Furieux, Bling envoie des troupes volantes à la recherche de ces satanés touristes de l’espace. Pour Splash et ses amis, il faut maintenant se sortir des marécages, ce qui n’est pas chose facile avec une poupée gonflable super pulpeuse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Inspiré du célèbre Flash Gordon, également connu en France sous le nom de Guy L’éclair (imaginé par Alex Raymond dans les années 30 !), Mongo Fury se présente comme un one-shot orchestré par un dénommé « Pixel Vengeur » (déjà auteur du passable Black et Mortamer). Ici, les aventures de son « Splash Gordon » et de sa poupée gonflable préférée Dale Arden sont évidemment absurdes et parodiques, pour un résultat plutôt réussi. De l’action non-stop et des gags loufoques, accompagnés de petits clins d’œil de personnages hors contexte. En l’occurrence, un petit hommage à Freddy Mercury en bidonnera plus d’un. Souvenir du film Flash Gordon dont le groupe Queen avait fait la musique ? On croise aussi de ci de là la Lune noire et le vaisseau spatio-temporel de Valérian et Lauréline… ou des références à Bilal, Frabnquin, Moebius... L’humour est utilisé à bon escient, les gags sont vraiment hilarants et l'hommage à un genre suranné (le récit héroïque SF de série B) fait mouche. La lecture se fait avec plaisir, on passe vraiment un bon moment de détente. Une BD à conseiller à tous les fans de la série mère et des pastiches humoristiques…