L'histoire :
Alyson Ford, 11 ans, se retrouve au cœur de l’Amazonie pour sauver ses parents et son grand-père des griffes de Sir Bénédict. Ce dernier, un homme violent et sans scrupule, veut s’emparer du secret de la Flèche d’or, une force divine tombée du ciel. Alyson fait appel à un rituel chamanique et se retrouve contrainte de tuer un jaguar, le totem de son grand-père et ainsi sauver le vieil homme. Au fin fond d’une mine, accompagné d’un chamane qu’il a capturé, Sir Bénédict est sur le point de détruire la météorite pour découvrir ce qui se cache en dessous. S’il venait à atteindre ce qui se trouve sous la météorite, le volcan de la montagne pourrait se réveiller. A la surface, la Terre commence à trembler et créer une certaine confusion parmi les ouvriers de la mine et les enfants exploités. Le père d’Alyson saisit l’occasion pour libérer les enfants mineurs, prisonniers de Sir Bénédict.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume vient conclure les aventures chamaniques de la jeune anglaise en forêt amazonienne. Alyson a désormais accès au royaume des esprits car elle devenue elle-même chamane grâce à la flèche d’or. L’adolescente va se mettre en quête de la météorite pour éviter que Sir Bénédict commette l’irréversible, entrainant une catastrophe. Ce dernier volume nous amène à comprendre les motivations de Sir Bénédict à vouloir détruire la flèche d’or. Une révélation du vieux chamane va cependant amener à un revirement d’attitude de la part de Sir Bénédict : un classique du genre ! Ce dernier volume est davantage orienté vers la magie, la télépathie, le chamanisme, ce qui donne une dimension encore plus fantastique à cette aventure et notamment pour le dénouement de l’intrigue. Alyson va voyager dans les rêves et le passé grâce à ses dons, faire des rencontres avec des créatures étranges. C’est une histoire qui ne manque pas de rythme et laisse une fin ouverte vers un nouveau cycle potentiel. La forêt amazonienne est un cadre formidable pour cette aventure avec des décors naturels somptueux. Olivier Frazier maîtrise également parfaitement l’art du mouvement, que ce soit avec des animaux sauvages ou encore des humains : son trait est d’une grande fluidité.
