L'histoire :
Le « non-nommé » exterminé, les choses sont rentrées dans l’ordre sur la planète Anachron. Hugo Varegua, Wodan le borgne et Salomon Marconi, respectivement révolutionnaire, guerrier et escroc professionnel, ont - tant bien que mal - intégré les forces spatiales de l’Alliance. Cette organisation planétaire veille à l’évolution naturelle des civilisations, sans influences technologiques venant de mondes plus développés. Etant donné leur passé tumultueux, les trois recrues sont placées sous la responsabilité de la capitaine Slava Pavlova, un exemple au sein de l’Alliance. Pour leur première mission, le barde Falgant, qui de son côté a été promu Haut-commissaire, les renvoie sur la médiévale Anachron. Ils doivent y arrêter un cambrioleur, Enzo Lupino, qui a introduit un octant (ancêtre du sextant) à des fins personnelles. Cet outil de navigation permet aux marins de s’éloigner des côtes de la planète et donc de découvrir de nouvelles civilisations bien avant le processus normal d’évolution. Les 4 agents sont déposés sur une fausse épave, sur la route maritime de la Capricieuse, le vaisseau où se trouve Lupino. Ils s’aperçoivent alors que le navire est une galère, commandée par la pirate Barberase, à la tête d’un équipage d’Amazones…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nos héros reprennent du service dans un nouveau cycle qui joue strictement avec les mêmes recettes : un peu de science-fiction et d’heroïc-fantasy, de l’action et de l’humour à foison. Thierry Cailleteau et Joël Jurion prennent apparemment beaucoup de plaisir sur cette série et ils parviennent à nous le communiquer. Au dessin, Joël Jurion plante cette fois ses personnages dans un nouveau décor : le pont de deux caravelles. L’épisode se teinte donc largement de piraterie et d’embruns tandis que Slava Pavlova se retrouve dans des postures plus qu’indécentes, que Hugo est possédé par un gant diabolique confectionné en peau humaine et que Wodan et Marconius reviennent à leur nature profonde. Bref, le scénario de Thierry Cailleteau ne change pas d’un iota la tonalité de cette série très divertissante. Pour le moment, la petite troupe se contente du minimum syndical, en collant aux basques d’un sympathique escroc en chemise hawaïenne. Mais plus on progresse, plus ça part (encore) en vrille, et tant mieux !
