L'histoire :
Alicia jubile : elle a été admise dans une nouvelle école, la Dancing Groove Académie, qui la forme tout simplement à devenir une pop-star. Elle adore et s’implique à fond dans toutes les nouvelles formations qu’on lui dispense : danse, chant, cours d’anglais… En prime, Angus, le camarade avec lequel elle sort, n’est autre que le fils du chanteur Christophe Bahré. Seule ombre au tableau : elle a une rivale agaçante, Clem, qui veut toujours briller plus que les autres, passer la première et qui fait du gringue à Angus. Mais les professeurs ne sont pas dupes et savent reconnaître le talent. En marge de ses cours, Alicia tente toujours – en vain – de retrouver son père, c’en est même devenu une lubie pathologique. Désormais, elle est persuadée que le réalisateur français Phil O’Men, qui doit venir faire un casting dans leur école pour un spot publicitaire sur une marque de chewing-gum, est son père. Pour être sélectionné, il faut savoir danser et chanter… Alicia a donc prévu de se donner à fond pour en faire partie ! Quitte à saouler tout son entourage avec ses certitudes paternelles…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dancing Groove Academie continue de surfer sur les rêves de pop-starification des adolescent(e)s, tels qu’ils sont exploités et démultipliés dans les émissions TV du type Star Academy, the Voice, Nouvelle Star… Dans cette série jeunesse, la scénariste Véronique Grisseaux insuffle tout ce qui est attendu dans le registre : une héroïne fraîche, talentueuse et vertueuse, jalousée par une pimbêche fille-à-papa qui force son talent, dans un contexte scolaire plutôt cool et une réussite qui finit toujours par sourire. Il y a des histoires de garçons, une quête du père, des livraisons régulières de paillettes et des promesses de firmament. Bref, un équilibre narratif parfaitement dans le ton et à chaque instant raccord sur le propos de fond. Le climax de ce second épisode est assuré par le casting et le tournage d’une pub, et bien sûr ponctué par les tensions avec la rivale Clem… qui n’ont d’ailleurs pas fini d’alimenter les débats dans les épisodes à venir. Au dessin, Hélène Canac fait dans le simple, l’efficace et le coloré. Le focus est plus porté sur les personnages expressifs et caricaturaux que sur les décors, la plupart du temps inexistants en fond de case (ces derniers se contentent même très souvent de trames de pois ou d’étoiles). Let’s groove.
