L'histoire :
Quentin vient de déposer Reynolds chez un client pour une affaire urgente à traiter. Cette fois, c’est le forfait « last will » qui a été choisi par son client. C’est à dire que la personne à exécuter peut faire un dernier souhait avant de mourir. Dans le cas présent, Reynolds attend donc le dernier vœu de sa future victime qui, en panique, lui demande une minute supplémentaire. Accordé, lui dit-il avec un grand sourire et le décompte commence… Puis Reynolds convoque son équipe pour une petite réunion dont le but et d’explorer de nouvelles pistes de développements pour l’entreprise. Il propose en effet de travailler sur un nouveau marché très porteur : les dépressifs. Il faut savoir qu’un dépressif a souvent l’envie de mourir, mais qu’il ne passe que rarement à l’acte car il ne sait pas comment s’y prendre ou bien il a peur. Quentin est emballé par l’idée de son patron mais Virginia, elle, manque vraiment d’enthousiasme. Elle n’y croit pas trop et pour cause : il semble qu’elle soit un peu en dépression ces temps-çi… Reynolds lui propose gentiment que pour elle, la prestation soit gratuite. Sur ces paroles, elle se met à chanter et à danser dans le bureau… Ce matin, une queue interminable se dresse devant la porte de bureau de Reynolds. Il se demande pourquoi il y’a autant de client ? Quentin lui présente alors sa nouvelle idée de prestation « ECO », « touchez de suite votre héritage » avec la société « ERASER LIMITED »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme pour les albums précédents, on retrouve aux commandes de cet opus Henri Jenfevre (le dessinateur à gage) et Hervé Richez (le serial scénariste), tous deux parmi les principaux activistes de la bande dessinée d’humour grand public d’aujourd’hui. En marge de leur série Dirty Henry chez Bamboo (une parodie de l’inspecteur Harry), ils livrent ici une cinquième aventure humoristique du tueur à gages le plus connu du 9e art. Ils nous y dévoilent quelques réponses sur la vie de leur personnage. A savoir comment il a obtenu ses lunettes noires, pourquoi il a créé ce fleurissant business de tueur à gages et surtout, quels sont les secrets marketings qui font de sa boite une entreprise florissante. Les gags restent avant tout plein d’humour, sur fond d’idées noires. Cet album est celui qui permet de connaître définitivement tout sur L’effaceur. Il plaira surtout aux lecteurs fans d’humour noir et de gags à gogo. Un bon moment de détente…