L'histoire :
À bord d'un véhicule militaire en compagnie de ses enfants, John essaie de joindre désespérément son épouse Lizbeth par téléphone. Les hommes protégeant le scientifique préviennent que le point de rendez-vous est compromis : une horde de morts-vivants bloque le convoi. Ils vont devoir trouver un nouvel endroit pour que l'hélicoptère se pose et les conduisent loin de là. Le choix se porte logiquement en haut d'un immeuble. Mais pour atteindre le sommet, ils vont devoir la jouer serrer. Pendant ce temps, Lizbeth, Leland et Téo essaient de progresser à travers les couloirs de l'hôtel. Alors qu'ils viennent de repousser quelques marcheurs, ils tombent nez à nez avec trois individus armés cherchant Hubert Hodge, le propriétaire des lieux. De légères tensions – vite apaisées – cèdent la place à une coopération bancale. Dans une chambre, Mandy regarde la foule de zombies aux abords de l'hôtel. Celle qui a perdu l'esprit choisit de se recouvrir de sang et de la peau d'un visage de mort-vivant pour passer inaperçu parmi les marcheurs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Film culte et fondateur du genre horrifique, La nuit des morts vivants a marqué des générations entières de spectateurs. Au point que le long-métrage de George A. Romero a fait bien des émules... entre autre, cette adaptation inspirée en bande dessinée. Le scénariste Jean-Luc Istin s'est emparé du récit original pour le réactualiser et le rendre plus effrayant encore. On y suit les parcours séparés d'une famille dans des cadres différents, mais toujours remplis de dévoreurs de chair humaine. Ce troisième tome marque la fin du récit et du supplice de Lizbeth et de son frère, au milieu d'un hôtel où chaque couloir peut être synonyme de mort. Si la tension est toujours là, on regrettera juste un ou deux rebondissements inutiles. L'arrivée d'une bande de types armés arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, par exemple. La narration reste cependant efficace. On n'arrive sans mal, ni lassitude, jusqu'à la conclusion de l'album et jusqu'à la révélation concernant l'origine du virus. Le découpage est très réussi et permet de profiter pleinement du trait soigné et appliqué d'Elia Bonetti. L'italien aura su se montrer d'une grande régularité tout au long de la série et offrir ainsi une copie gratifiante pour les lecteurs. D'ultimes frissons sont donc au menu de ce dernier volet.