L'histoire :
Emilien et Noemie recherchent toujours leurs parents. Cette fois, ils sont dans un avion piloté par Winfrey et ils suivent le signal. Ce denier les emmène au Caire, la capitale égyptienne mais le signal semble totalement perdu. C’est normal, en réalité, car la ville est un foyer réputé de technologie. Ce n’est pas le seul souci qu’ils vont rencontrer puisque la région est dirigée par une puissante famille qui bloque le territoire et qui empêche toute intrusion, ce qui a entraîné une recrudescence des espions dans la capitale. A peine survolent-ils le territoire que deux chasseurs les interceptent et leur demandent de les suivre aussitôt. Ils leur demandent ensuite d’atterrir sur l’eau du Nil et Matilde parvient à s’exécuter. A peine ont-ils débarqué, la douane leur demande de payer une taxe importante ! Matilde, maline, leur propose de garder l’hydravion en gage de confiance. Maintenant, il faut trouver où chercher. Noemie propose de commencer par le Riyad Serrit, l’endroit où leurs parents descendent toujours quand ils vont en Égypte. Selim, un jeune guide, propose ses services pour les amener… à dos de chameau !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le quatrième cycle du Voyage extraordinaire aborde un nouvel élément jamais décrit auparavant. Après la glace, l’eau ou la terre, bienvenue en effet dans le désert avec un cadre bien connu et source de fascination : l’Egypte. Et c’est sûrement le plus gros attrait de ect épisode, car pour le reste, on avance vraiment peu et on répète souvent les mêmes thématiques, notamment avec la recherche des parents de nos ados/ héros. Denis-Pierre Filippi en fait des tonnes pour un total dépaysement : on mange du couscous, on crie « Yala » et on voit des grands espaces de sable avec, bien sûr, des pyramides. Même la patte steampunk se fond avec le décor; puisqu’on voit des pyramides d’un autre genre et des fouilles archéologiques high-tech. Un choix malin, car on sait que l’Egypte a toujours fasciné le grand public. D’autant que Silvio Camboni s’amuse particulièrement à dessiner un cadre aussi fort et ses grands espaces sont superbes. Malheureusement, le décor ne fait pas tout et il faut bien admettre que pour le reste, on se lasse un peu. On apprend encore peu de choses de l’intrigue principale et on peine à accepter que les enfants soient plus intelligents et dégourdis que des adultes spécialisés dans la recherche. Il faudra donc ici se contenter du voyage dans ce onzième tome de Voyage Extraordinaire.