L'histoire :
Justine cherche Léa à la récré du matin mais ne la trouve pas. Elle a le malheur de demander à son sympathique, mais un peu lourdaud cousin, Nico, qui ne trouve que l’idée d’appeler son ex, Julie, « chérie » à l’autre bout de la cour. Julie, furieuse, se venge sur Justine en lui faisant bien comprendre qu’elle sait que notre héroïne a flashé sur Thibault… La journée commence bien. Finalement, c’est Jim qui prévient les amis que Léa est à l’hôpital pour visiter sa grand-mère, Eugénie. Les compères la retrouvent à l’heure du déjeuner, mais Eugénie est euphorique et chante dans les couloirs. Elle pense fêter ses 17 ans ! Léa leur apprend qu’elle a mal réagi à une anesthésie. La mamie est complètement stone ! Les jeunes gens partent manger un sandwich et ils tombent par hasard sur Adam, dont Léa est amoureuse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome de la série nous emmène plus loin dans la vie des C1K (ils sont cinq au début, avant Thibault : Justine, Léa, Nicolas, Jim et Ingrid, on peut lire aussi « c’est un cas »). C’est la première partie du deuxième roman de la série de Sylvaine Jaoui, qui fonctionne magnifiquement chez les adolescentes. Et pour cause : les héroïnes sont sympas et drôles, différentes, mais elles ont aussi leurs lots de lâchetés et de ratés, comme Justine qui va hurler sur Léa et lui faire la tête en croyant qu’elle est amoureuse de Thibault. Mais en fait tout le monde sait très bien que Léa aime Adam, mais personne ne sait ce qui se passe dans la jolie petite tête du Thibault en question… Amours frustrées et cours loupés, gaffes d’une héroïne mal dans sa peau, les ingrédients sont réunis pour plaire à nos chères têtes boutonneuses. Le scénario est bien enlevé, nerveux, il rebondit bien, même s’il est assez conventionnel. Le trait réaliste de Sophie Ruffieux est doux et agréable, mais un peu figé. Les couleurs vives donnent une belle légèreté à l’ensemble. On s’accroche, à deux BD par tome, il reste au moins 15 opus.