L'histoire :
La Perle du Savoir… Une légende ! Un simple souvenir de la grandeur passée du peuple des Ugöys. Une relique à laquelle les érudits comme le professeur Zopal peuvent s’intéresser. Si ce n’est que lorsque des mercenaires s’en emparent, les plus hautes autorités de la planète Shrög mettent tout en œuvre pour récupérer cette perle, y compris lancer sur sa trace un duo mal assorti : Buck le baroudeur, dont l’habileté n’a d’égale que la science de la drague, et Loola l’historienne, dont la culture n’a d’égale que la beauté. Ensemble, ils rapportent la Perle du Savoir au mage commandeur de Shrög. Mais leurs aventures ne s’arrêtent pas là pour autant. Car la Perle du Savoir se révèle soudain être la clé d’accès à un incommensurable pouvoir… un pouvoir qui causa la ruine du peuple Ugöy et qui ne peut être déclenché que par certaines personnes, dont fait peut être parie Loola ! Voulant en avoir le cœur net, la chercheuse, escortée par son nouvel ami Buck et du mage commandeur, parvient effectivement à ouvrir la dite porte, à l’aide de la Perle. Or, à ce moment, le mage commandeur passe le premier et en barre l’accès à Loola…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
« Encore une banale histoire de science-fiction », marmonne déjà le lecteur. Et bien non, détrompe-toi lecteur ! Après un tome 1 plutôt satisfaisant, cette suite se montre tout à fait à la hauteur. Le tome 2 démarre très fort : il commence non seulement par un bref rappel des faits, mais aussi par un éclaircissement sur les Ugöys. Le lecteur en sait donc un peu plus sur ce peuple, dont la destinée se situe au cœur du récit. Le scénario, très bien bâti, met en avant le côté précieux de la pierre, mais aussi son danger potentiel. Certes, le schéma de départ est déjà vu, mais la trame est bien scénarisée. Le duo Buck/Loola, à la fois comique, glamour et aventurier, est attrayant et très complémentaire. Les rebondissements sont nombreux et d’autres points mystérieux, tels que les pouvoirs de Buck, viennent s’ajouter à la trame du récit. Bref, le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. En revanche, le dessin, même s’il reste de bonne qualité, semble moins abouti que pour le tome précédent. En effet, des traits d’esquisses, peu nombreux dans le tome 1, prennent dans cet opus beaucoup de place. Remarquons aussi la couverture avec Loola en solo, se la jouant Bimbo à grosse poitrine ; le récit n’avait pas besoin de ça pour démontrer ses talents. La colorisation, quant à elle, fait toujours montre d’une belle maîtrise des jeux de lumières.
