L'histoire :
Pour les vacances de Pâques, les parents de Théa et de Pénélope ont inscrit leurs filles à un stage d'équitation au sein du cirque Petrouchka, spécialisé en dressage de chevaux. De super vacances se profilent pour elles, étant donné que tous leurs ami(e)s participent à ce stage... et qu'elles sont toujours ouvertes aux nouvelles rencontres. Cela commence pourtant mal pour Théa, qui se retrouve à devoir partager sa roulotte avec Bérénice, son insupportable rivale. Les moniteurs accueillent chaleureusement les stagiaires et leur montrent les écuries où se trouvent déjà toutes leurs montures. C'est l'hystérie... Dans la roulotte de la jeune Pénélope, c'est l'heure de la bataille de polochon. A la cantine, Gabriel et Jules démarrent quant à eux une bataille de purée et récoltent logiquement une corvée d'écurie. Le lendemain matin, tandis que les deux gars trimballent des brouettes de paille souillée, les filles peuvent bichonner leurs poneys et leurs chevaux. Vient ensuite l'heure du premier cours sous le chapiteaux. Il faut établir un rapport de confiance avec les poneys en leur faisant traverser une intimidante bâche bleue. Théa s'en sort admirablement. Pénélope et les plus jeunes commencent quant à eux à préparer le spectacle qui sera publiquement donné en fin de stage : Peau d'âne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série explicitement façonnée pour les jeunes lecteurs zé trices fanas d'équitation est sans doute l'une des meilleures dans le registre. Non seulement les scénaristes Judith Peignen et Emma Schulz parviennent à rendre didactiques quelques leçons pratiques (mettre la monture en confiance, monter sans étriers, rester aligné en tournant côte à côte dans une courbe...), mais en plus, ils rythment idéalement une intrigue comportant toutes les préoccupations de cet âge : rivalités et réconciliation, premières amours et déceptions, petites blagues et grosses bêtises, sans oublier la passion dévorante pour les équidés. Le contexte des vacances termine de donner le ton engageant et bienveillant, propice à une adhésion pleine et entière par le lectorat cible et les parents. Le dessin de Thierry Nouveau adopte quant à lui une ligne simple, presque basique sur certains aspects (les yeux), mais il se montre surtout parfaitement en place et particulièrement soigné, détaillé et jamais négligé pour ce qui concerne les décors ou les scènes de groupes. Un bel exemple de réussite pour une série pensée pour un public type.