L'histoire :
Dans la forêt, Doc Bot initie Feya à la maîtrise de son pouvoir qui ne s'exerçait jusqu'alors que pendant ses accès de colère. Désormais, la jeune héroïne parvient à contrôler ses émotions, sous l'oeil attentif de Monsieur Shimp. Au même moment, Izi et Gonzague font le plein de provisions (confits et pâté) pour l'aventure qui se profile. De son côté, Monsieur Shimp échange en aparté avec Doc Bot, en lui confiant que le fait que Feya maîtrise ses pouvoirs sur les machines est une bonne chose. Mais Feya doit aussi maîtriser ses pouvoirs pour apprendre dans ce monde où règne la magie. Doc Bot avoue qu'il agit de la sorte pour réparer ses erreurs passées. Alors que Feya continue sa quête avec sa drôle d'équipe et trouve une grotte étrange qui abrite un laboratoire secret. Pendant ce temps, Doc Bot rentre dans sa base et relance le programme Eve qui... prend le contrôle des opérations, profitant de la faiblesse de Doc Bot...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du tome 1, Feya avait appris qu'elle était une créature construite par l’étrange Doc Bot, dernier véritable humain sur Terre. Mais pour le reste, de nombreuses interrogations subsistaient... Même si cet album souple au format manga s'adresse plus particulièrement aux jeunes lecteurs, Marc Lataste y introduit des thèmes d'actualité essentiels, comme la Nature face à la technologie, les humains et les robots, l'environnement malmené, sans oublier la fraternité. Empruntant des références à Star Wars (la première scène est un bel hommage à Yoda, lorsqu'il apprend à Luke Skywalker à maîtriser la Force) ou à AstroBoy (plus connu en France sous le nom Astro le petit robot) d'Osamu Tezuka, le récit est agréable à suivre, avec des brins d'humour disséminés par-ci, par-là. Graphiquement, Feya nous embarque dans un monde étrange avec des personnages hauts en couleurs (bien que tout soit en noir et blanc !) grâce au coup de crayon dynamique de Marc Lataste qui a une belle maîtrise des scènes d'action. Une fois la dernière page de ce diptyque terminée, on ne peut s'empêcher de penser que Feya n'a peut-être pas dit son dernier mot...
