L'histoire :
Cela fait un an que Han a quitté Tonno Island, un endroit paradisiaque où il pratiquait le surf auprès de ses amis. A peine revenu à l’aéroport, une jolie jeune femme l’attend. Il s’agit de Tami, l’une de ses amies, qui lui saute au coup. Pourtant son retour n’est pas attendu pareillement par tout le monde. En effet, suite à son départ, Zit a pris sa place et tous ses records dans le domaine du surf. Ayant des vues sur Tami, ce dernier rentre dans une colère noire lorsqu’il la voit arriver sur la plage aux bras de Han. Le lendemain matin, Han se réveille aux côtés de Tami sans se rappeler comment celle-ci est arrivée dans son lit. Le soir venu, une grosse fête a lieu. Le professeur Sittich en profite pour annoncer les offrandes auprès de la statue d’une vieille croyance, le grand singe. Seulement Zit n’a pas envie de laisser cela se passer ainsi. Il interrompt le discours du professeur et s’empare de la baguette dont il se servait avant de la briser. C’est alors que la statue se brise et qu’un gigantesque singe ailé apparaît en dévastant tout sur son passage. Celui-ci s’empare alors de Tami et ! Croyant bien faire, Han tente de réparer le sceptre tant bien que mal… et provoque un effet plutôt inattendu : tous les habitants se transforment en zombie !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l'origine de The Black Beach, Robert Labs est un dessinateur allemand qui a déjà œuvré sur l’adaptation comics de Tomb Raider et de Witchblade. L’aventure qu’il propose ici est pour le moins loufoque, où l’on découvre un héros confronté au kidnapping de sa petite amie par un singe gigantesque aux allures de King Kong, avec des ailes... La malédiction qui suivra est également très drôle puisque notre surfeur blond se retrouve au milieu d’une marée de zombie. La présence d’animaux sur l’île aux côtés d’humains est un peu déstabilisante de prime abord. Tout est néanmoins fait pour provoquer des situations drôles. Le style graphique de l’auteur renvoie autant au comics qu’au manga. Si le résultat est loin d’atteindre la qualité d’un Mutafukaz de Run, le rendu n’en est pas moins bon. On pense fortement aux films Disney tels qu’Hercule pour le design épuré des personnages, ainsi que dans la forme des visages. Par contre, la comparaison avec l’univers « disneyien » s’arrête là, tant les jeunes filles sont très courtement vêtues, voir nues. Ce premier tome amuse et nous fait passer un agréable moment, en attendant la conclusion avec le second tome…
