L'histoire :
Depuis que le démon Bombola, un singe gigantesque, a kidnappé sa petite amie, Han a pris sa planche de surf et il est parti à sa rescousse, accompagné d’Hector McTue, une tortue. Seulement, le démon a provoqué une vague énorme qui a fait chuter Han et son acolyte. Il se réveille sur une plage à demi conscient et tombe nez à nez avec de superbes femmes. Puis il regarde la partie inférieure… et s’aperçoit qu’il s’agit de sirènes ! Ces dernières lui demandent alors tout son argent sous peine de l’envoyer en pâture à un requin géant. Han commence alors à leur expliquer ce qui se passe, mais les sirènes ont bien du mal à le croire. Jusqu’au moment où apparaît Poséidon, leur chef : celui-ci lui rend le sceptre du professeur Sittich, ainsi qu’un bouclier pour combattre Bombola. Pendant ce temps, Tami est faite prisonnière au sein d’un volcan par Bombola et par son sbire, Zit. Han et McTue attendent l’ami de Poséidon, un certain Karl Heinz qui va les emmener dans le repaire de Bombola. Arrivent alors deux requins qui veulent visiblement se servir de Han et de son ami comme repas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Han se poursuivent et s’achèvent dans ce tome haut en couleurs. Si ce clone de Brice de Nice doit affronter des épreuves particulièrement difficiles, c’est pour sauver sa chère et tendre dulcinée, Tami. Ce second tome multiplie une nouvelle fois les genres, humour, heroïc-fantasy (!), surf et fantastique. Ainsi, nous avons droit à un combat final absolument renversant, tant celui-ci a pour but de ne pas être crédible. Après tout, le but avoué de Robert Labs est de nous amuser et il y arrive plutôt bien. En effet, comment ne pas rire à la vue d’un Dieu des mers fumant un pétard. Sa narration est vive, parfois un peu trop d’ailleurs, mais elle fait souvent mouche. La conclusion de l’histoire est à ce propos bien vue et réussit l’exploit de ne pas nous frustrer. Le rythme des séquences d’action est élevé et l’on ne s’ennuie pas une seule seconde à la lecture de cet opus. Ses dessins bénéficient d’un style atypique, de traits épurés, d’une colorisation très vive. En refermant ce second tome, on se dit que The Black Beach est une série plus sympathique qu’un film comme Point Break, né du cerveau fantasque d’un artiste décalé. A signaler au passage que Robert Labs s’est également occupé de réaliser les visuels scéniques du groupe allemand Tokio Hotel…
