L'histoire :
La bataille de Gergovie vient de se terminer. César se replie après cette défaite cuisante. Il se sépare d’une partie de ses hommes menés par Labienus, contraint de réprimer un soulèvement. L’armée romaine est donc divisée, affaiblie, ce qui contraint César a adopter une nouvelle tactique pour s’en sortir. Il lui faut maintenant franchir la Loire au plus vite, tant que la cavalerie Éduenne l’accompagne encore. Pendant ce temps, les chefs gaulois, dont Vercingétorix, fêtent leur victoire au sanctuaire d’Arvernus. Le lendemain, les chefs gaulois évoquent la fuite de César vers la Loire, qui va tenter de retrouver ses alliés Lingons. Ensemble, ils décident de lui couper l’herbe sous le pied. Vercingétorix proposent que tous les clans gaulois se retrouvent à Bibracte en partant sur le champ. César bloqué avec ses hommes sur les rives de la Besbre, reçoit ses alliés gaulois, les Éduens. Ceux-ci l’informent que leurs propres hommes se regroupent avec les autres chefs gaulois vers Bibracte. César demande à son allié Éporédorix de lui faire gagner du temps pendant qu’il trouve un passage sur la Loire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout le monde connait la fameuse guerre des Gaules et la célèbre défaite du chef gaulois Vercingétorix à Alésia contre l’armée de César. Mais les détails et la manière dont les évènements historiques se sont passés, restent déjà beaucoup plus flous pour le commun des mortels. Les auteurs Eriamel et Serge Mogère présentent dans cette BD illustrée par Jean-Marie Michaud, une vision « neuve » de cette campagne militaire menée par César. Pour ce faire, les auteurs s’appuient sur les dernières recherches archéologiques et des campagnes de fouilles nombreuses sur les différents sites existant, afin d'aboutir à un récit précis et très vivant. Il est vrai qu’à la lecture, on s’y croirait presque, tant le contexte de l’époque est restitué au mieux. Il est aussi préférable, avant de se lancer dans cette épopée historique, de bien prendre connaissance des nombreux personnages, gaulois ou romains, qui vont jouer un rôle souvent décisif dans ce conflit. Evidemment, les noms gaulois vont quelque peu refroidir certains lecteurs, car on est bien loin de la caricature nominative des gaulois par Goscinny. Cela étant, une fois cela fait, le récit devient presque trépidant, tant on comprend la manœuvre qui se joue entre Gaulois rebelles, Gaulois alliés et Romains. Enfin, on appréciera malgré tout l’incroyable ingéniosité militaire et stratégique des Romains menés par César, qui mettent en place une manœuvre militaire qui fera école très longtemps.