L'histoire :
Ari et Attila sont capturés par Cassius et enfermés dans un missile TAM TAM censé détruire la planète Fango, la planète à caca. Celle-ci n’est annexée ni par la C-Coke et ni par la P-Soda, mais intéresse beaucoup Von Sidow (en tant que matière première pour le C-Coke ?). Un miracle mystérieux, peut être expliqué par de soudaines transformations du corps d’Ari, empêche la fusée de s’écraser et d’exploser sur Fango. Cependant, les troupes de la P-Soda sont là pour leur faire la peau. S’ensuit une lutte sans merci au cours de laquelle Ari et Attila se prenne une grosse bombe sur la tronche. Tandis que le corps d’Attila est en lambeaux, déchiqueté en plusieurs morceaux, Ari git encore intacte et presque inconsciente au fond d’un cratère d’obus. Raïsa, envoyée en mission par Von Sidow pour sauver sa fille, arrive pour secourir Ari mais lui arrache malencontreusement un bras en la sortant du trou. Bientôt, le tueur à gages Roméo refait surface, tue Raïsa et fait d’Ari sa prisonnière. Initialement engagé par Vigo pour tuer Ari, Roméo trahit ce dernier afin d’essayer d’extorquer de l’argent à Von Sidow. L’heure est aux négociations… Pendant ce temps, le corps d’Ari continue à subir des changements corporels de plus en plus étranges. Serait-elle en train de devenir la nouvelle Matriarche de l’Univers tant attendue ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome conclut le diptyque. A l’inverse du premier volet, celui-ci est assez décevant, le récit n’apportant que bien peu de satisfactions. La trame politique cherche visiblement à nous faire comprendre que le monde n’est peuplé que de d’égoïstes, incapables de tirer le meilleur d’eux-mêmes, préférant vaquer à l’occupation la plus sympa du moment, et ceci au mépris de l’Univers et de sa sauvegarde. Ou alors que les méchants dictateurs veulent parfois notre bonheur. Ou encore qu’il vaut mieux tirer un bon coup avant de crever. Ok, ça c’est cool. Finalement, l’histoire ne sera qu’une succession navrante de batailles (plutôt marrantes, ceci dit), de retournements de situations tirés par les cheveux et de seins qui poussent (!)… Cependant, le graphisme particulier et la mise en scène efficace des auteurs Migoya et Man, arrivent tout de même à nous faire passer un bon moment de divertissement. De plus, le parcours sinueux des personnages a au moins le mérite de proposer une aventure où il est difficile de deviner la fin…