L'histoire :
La Seconde Guerre mondiale a trouvé une fin dramatique pour le Japon. Deux villes rasées par le feu nucléaire... Pour autant, une organisation secrète œuvre pour redonner à l'Empire du Soleil Levant l'éclat qu'il n'aurait jamais du perdre. Alors que Buck, Jerry et Sonny partent en mission pour repérer une île qui pourrait bien servir de base avancée aux comploteurs, le Thunderbolt de Buck est frappé par la foudre. L'appareil ne répond plus et, comble de malchance pour le pilote expérimenté, il est pris dans un ouragan. Bon gré, mal gré, il arrive à poser son avion sur les flots déchaînés et à rallier une petit île... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas au bout de ses peines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ce second tome que s'achève le second cycle de cette série « Classic ». Rappelons à ceux qui ont un vol de retard que la série se veut (et s'avère jusqu'à présent) être un hommage aux aventures de nos pilotes telles que Jean-Michel Charlier et Vic' Hubinon les réalisaient à l'époque. Ce second et bien nommé cycle Mystères dans le Pacifique s'inscrit rétrospectivement, entre les albums Attaque en Birmanie et Les Trafiquants de la mer Rouge. C'est ainsi qu'on retrouve des personnages comme l'infâme Mo-Choung-Young ou encore la sadique Miss Lee ; mais on a aussi droit au légendaire Général Mac Arthur ! Au-delà de ces savoureux clins d’œil, c'est le rythme trépidant de l'action qui entraîne le lecteur. En choisissant le contexte d'une île reculée, c'est même un souffle exotique qui caractérise cette aventure. Buck y prend des allures de Robinson et il va même trouver son Vendredi en la personne d'un officier anglais devenu un peu zinzin... Une menace nucléaire, des japonais (forcément réduits au rang de l'archétype de fanatiques), des nazis pas vraiment résignés et autres bestioles sympathiques qu'on rencontre dans la jungle, constituent la garantie de placer nos héros en situation systématique de danger. Les deux Frédéric (Zumbiehl et Marniquet) s'en sont donc donné à cœur joie pour écrire un scénario à 4 mains. Quant aux dessins de Jean-Michel Arroyo, ils ne souffrent d'aucun défaut. La belle colorisation de Frédéric Bergèse est également à souligner (on reste dans la famille de la série et c'est un vrai plaisir). Pour Buck, Sonny et Tumb' : hip ! hip ! hip !...