L'histoire :
C'est l'été et il sera chaud pour Lucie. Sa meilleure amienemie de classe, Dakota, va enfin lui fiche la paix puisque Lucie va partir en camp d'été. Un camp musical, le camp Wolfgang ! Mais avant de l'apprendre, elle a emprunté l'ordi de son père, car elle soupçonne ses parents de manigancer quelque chose. C'est à ce moment qu'apparaît Rosemarie, sa Licorne flegmatique. Alors Lucie scrute l'historique... Ah, la dernière page affiche « Salut Lucie, je sais que tu me lis ! » On dirait que son père la connaît bien, lui dit l'animal magique ! Quoi qu'il en soit, quelques jours plus tard, voici Lucie au camp Wolgang. L'ambiance est cool et ce qui est incroyable, c'est que Rosemarie y rejoint sa sœur, Florence. Et ce qui est encore plus incroyable, c'est qu'elle surclasse Rosemarie en matière de narcissisme. Et ça, c'est juste du domaine de l'improbable !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dana Simpson voulait faire de la BD depuis l'âge de 5 ans. C'est peut-être pour cela qu'elle met en scène, dans cette série, une petite fille, en s'inspirant de ses souvenirs d'enfance. Et il y a fort à parier qu'elle avait une amie imaginaire qui, dans sa fiction, est la Licorne Rosemarie. Avec un format récurent d'une page, elle enchaîne les gags acidulés et transmet parfaitement l'univers interprétatif et imaginaire des mômes. L'humour est donc le fil directeur et il est souvent pince-sans-rire et presque toujours au second degré, avec des thèmes récurrents, comme la rivalité qui peut exister entre les enfants, mais aussi le narcissisme poussé à l'extrême de cet animal mythique, qui joue ici le rôle de faire-valoir. Entre fine observation de la psychologie des petites filles et francs délires (mais toujours mignons), on tourne les pages sans déplaisir. Certes, la lecture en tant qu'adulte ne sera pas des plus passionnantes. Mais on vous garantit que si vous la faites à une petite fille, vous serez alors deux à vous en régaler !