L'histoire :
Lors des fêtes d'Halloween, les enfants sont joyeux car c’est le jour des bonbons gratuits ! Comme tous les ans, se reforme alors la même équipe composée de Finch (l'homme au masque de mort), Pig Pig (au déguisement de... cochon), Li'l Bith (avec un masque de démon), Mush (raton-laveur) et Moochie (la petite sœur de Finch). Cette bande non organisée décide ainsi de s'atteler à leur quête favorite. Tout va bien, jusqu'au moment où une grand-mère leur propose une pomme en guise de bonbon. Par pure vengeance, ils décident de placer des lames de rasoirs au sein de ses autres fruits. C’est sans compter sans Bubbles et Squeak, deux adolescents « rebelles » dont le but est le racket de la récolte des autres, la violence en prime. Pendant ce temps-là, la petite sœur de Finch se promene dans la forêt et découvre un soutien-gorge perdue par une jeune femme aux proportions très généreuses (qu'elle adore dévoiler d'ailleurs) et prénommée délicatement Nibs. Cet accessoire féminin va dorénavant lui servir d'arme de destruction quasi-massive : la fronde ultime est née. Ceci n'est évidemment qu'une étape parmi toutes celles qui attendent Finch et ses amis durant cette folle journée du 31 octobre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fruit d'une association assez saugrenue entre un scénariste chevronné (Keith Giffen est un vétéran du comics de super-héros tel que Justice league et Legion of superheroes) et un dessinateur débutant dans le milieu (Benjamin Roman), I luv Halloween est un véritable OVNI comico-gore. Moins maitrisé que The Goon d'Eric Powell dans un genre similaire, son ambiance très cartoon '90 est intéressante du point de vue design des personnages. Cet aspect s'avère pourtant lassant et désagréable sur une lecture complète du tome. Le scénario est ensuite en cause puisque, malgré toute la bonne volonté des dialogues pour essayer d'être drôle, on s'ennuie assez vite dans cette histoire décidément bancale. Moochie et sa bande vivent en effet dans un monde très particulier… Jugez plutôt : zombies putréfiés, cranes explosés, dents arrachés, enfants cannibales, tripes et sang à volonté… Un joyeux monde digne des plus grands films de Disney ! L'ambiance est donc sombre et reste totalement étrange. Cet univers tellement décalé a bien peu de chances de trouver de nouveaux adeptes…