L'histoire :
Ce tome contient 24 récits dont :
- Punition horrifique : Samuel Bricker est un homme à poigne et il est hors de question que son beau-fils ne lui obéisse pas au doigt et à l'œil. Pour punir le petit garçon de 8 ans, il ne trouve pas meilleure solution que de l'enfermer dans le placard. Si son épouse n'est pas d'accord, elle laisse faire. Le souci est qu'après avoir pleuré, Artie rigole et parle. Avec qui ?
- Le chaudron de la sorcière : Andrew Demert arrive enfin au manoir Hawley où son richissime oncle Ambrose l'a invité. Après avoir passé la grille et atteint la bâtisse, c'est un vieil homme qui lui ouvre. Son oncle est ravi de voir le fils de sa belle-sœur arriver. Le vieillard prévient discrètement Andrew que son épouse a un peu perdu la tête depuis la mort d'une cousine. Cette dernière était d'ailleurs venue vivre avec eux avant de mourir. Andrew apprend vite que ce n'est pas la seule personne de sa famille à avoir perdu la vie dans le manoir récemment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la collection EC Comics, la série la plus célèbre est sans nul doute Tales From The Crypt. Rendu célèbre par son adaptation en série télévisée, le titre connaît enfin les joies d'une édition à sa hauteur. Proposant tout d'abord une couverture inédite de Ronan Toulhoat (excellente soit dit en passant), l'ouvrage propose 24 récits, équivalant à près de 175 pages. Au niveau des artistes, nous retrouvons la ribambelle d'auteurs habituels avec, notamment, le grandiose Al Williamson ou encore Jack Kamen. Graphiquement, certaines histoires sont de pures merveilles avec un trait réaliste et détaillé. L'encrage est toujours aussi impressionnant, et ce plus de 60 ans après la réalisation de ses planches. Toutes les histoires ne sont pas parfaites mais globalement, certaines sauront vous rappeler les ambiances morbides d'un Edgar Allan Poe comme dans Le chaudron de la sorcière. D'autres joueront plutôt sur un cliffhanger plein de violence pour vous saisir les tripes. Ce nouveau recueil montre combien les artistes de l'époque pouvaient être inventifs malgré les contraintes du Comics Code Authority. Un incontournable de l'horreur !
