L'histoire :
Ces derniers temps n'ont pas été très heureux pour Laney Griffin. Cette ancienne star locale du football a perdu sa femme dans des circonstances obscures et voit son jeune garçon souffrir d'une maladie rare et dont les traitements sont particulièrement onéreux. Tellement d'ailleurs que Laney cherche la moindre opportunité pour pouvoir les payer, sans qu'il ait pour autant la certitude que les soins fonctionnent. Sa belle-soeur, la shérif Nora, lui propose même de prendre la garde de son fils afin que son assurance couvre les frais, ce que ne peut accepter Laney. La policière a fort à faire en ce moment. Des meurtres particulièrement violents se produisent et pour l'instant, il y a très peu d'indices. Est-ce une bête ou un homme qui les commettent ? Pour l'instant, il n'y a aucun suspect. Une forte prime est mise en place pour stopper ce bain de sang. Laney compte bien en profiter pour sauver son fils...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En sortant Burning Fields, le Label 619 avait réalisé une bonne pioche en proposant un comic book de qualité. Avec Curse, nous retrouvons de nouveau chez Ankama la même équipe artistique. Les scénariste Tim Daniel et Michael Moreci ont imaginé un récit horrifique dans lequel leur personnage va traquer le responsable de massacres dans sa petite ville. Père d'un fils gravement malade, il compte bien sur la prime offerte pour le meurtrier. Dès la couverture et les premières pages, le doute n'est pas permis et l'on sait immédiatement que l'assassin est un lycanthrope. Après une mise en place intéressante de leur histoire, les auteurs vont essayer de nous plonger toujours plus dans la violence à travers une atmosphère glauque et poisseuse. Si cela fonctionne assez bien au départ, le récit va prendre ensuite une tournure bien plus classique et trop proche des titres du même genre. L'originalité n'est pas là et c'est dommage car Curse s'appuie sur des dessins efficaces de Colin Lorimer et Riley Rossmo. L'un joue sur des ambiances et des encrages très présents et assez fignolés, là où le second présente un style très nerveux. Moins mordante que Burning Fields, Curse est une lecture correcte, sans plus.
