L'histoire :
Ce numéro contient 3 récits :
- Carcharodon : Un groupe de jeunes gens se rend en Afrique du sud afin d'y réaliser une expédition en mer. Ils ont engagé deux types du cru qui doivent les conduire dans une cage où ils côtoieront des requins. Seulement, la mer s'agite plus vite que d'habitude...
- Sagrado Corazon : Dans les rues de Los Angeles, des gangs s'entretuent. Lucho est membre de l'un d'eux et pour échapper à la vendetta de ses ennemis, il sollicite la sœur de son ancien chef pour qu'il l'aide. Cette dernière lui dit de se rendre au Mexique pour se mettre au vert. Là-bas, il y croise une jeune femme fort attirante qui le conduit dans un village où Lucho ne croise que des femmes...
- Prizon : Dans les années 60, à Haïti, des individus se réunissent devant une prison et réclament que leur soient remis un homme, condamné pour les meurtres d'une jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec une couverture très réussie réalisée par Ed Repka, le « King of Thrash Metal Art », que l'on prend contact avec ce onzième opus de Doggybags. Après un précédent volet un brin décevant, nous attendions beaucoup de cette nouvelle salve d'histoires horrifiques. D'emblée, Carcharodon remet les pendules à l'heure avec un récit de prime abord assez classique pour le genre. On y suit une bande de jeunes partis faire une expédition en mer et à la recherche de sensations fortes. David Hasteda, le scénariste, fait très vite basculer le récit dans l'horreur pure et le gore. La montée en puissance est grisante et fait de cette entrée en matière une jolie réussite rehaussée par les bons dessins de Ludovic Chesnot. Sagrado Corazon met en scène un membre d'un gang qui se met au vert dans une ville isolée composée uniquement de femmes. Un paradis qui se transformera bien sûr en enfer et évoquera des films du genre Hostel. Valérie Mangin (au scénario) et Loïc Sécheresse (aux pinceaux) pondent un récit efficace et bien fichu. Enfin, le troisième titre est Prizon où l'on assiste à la prise d'assaut d'un centre pénitentiaire par des manifestants. David Hasteda est de nouveau aux commandes et il réalise un second récit très efficace. Les trois histoires de Doggybags sont extrêmement réussies et sont en plus complétées par une nouvelle de Tanguy Mandias et, pour les fans de Mutafukaz par un mini-récit très classe de Run. Doggybags continue de nous faire frissonner de plaisir !