L'histoire :
Dale et Otis sont les frères Savage, deux types qui ont une société de récupération de zombies. Après avoir éliminé un mort-vivant et pris une photo pour prouver leur action, ils retournent en ville voir leur cliente, une vieille femme qui souhaitait que son époux se rende bien dans le prochain monde afin qu'ils puissent être ensemble. L'argent et les bières obtenus, ils repartent, mais en chemin, ils sont accostés par un type en costard. La cible est un certain docteur Diller et celui-ci se trouverait à Atlanta. Devant l'avance déjà donnée, Dale convint Otis de s'y rendre, même si une grande ville est forcément remplie de zombies. Le pire est qu'une étrange rumeur parle d'une tête dirigeant les morts-vivants. Après avoir essuyé une pluie de grenouilles, les frangins atteignent leur destination. Alors qu'ils repèrent et capturent leur cible, qui est devenue un zombie, ils essuient une salve de tirs. Préférant aller plus loin, ils aperçoivent une jeune femme prisonnière d'un groupe de morts-vivants... dirigé par une tête !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Ankama multiplient ces derniers mois les sorties de titres en provenance des U.S.A. The Savage Brothers est un récit publié en 2006 chez Boom Studios. Ce récit en seulement trois épisodes a été imaginé par Andrew Cosby, un scénariste que l'on avait découvert sur un récit post-apocalyptique intitulé Dead Run. The Savage Brothers présente lui-aussi un univers de fin du monde avec des zombies qui se baladent un peu partout. Deux frangins ont associé leurs talents pour les traquer et se vendent au plus offrant. Pitch classique, héros rednecks et action ininterrompue sont au programme. L'ensemble se lit franchement très bien, même si on ne ressortira pas plus intelligent de cette lecture. L'histoire présente des rebondissements plus ou moins prévisibles mais jamais lassant. L'arrivée de Candy au milieu du duo vient d'ailleurs apporter une dose supplémentaire d'humour. L'aspect série B est assumé et profite en plus des planches d'un Rafael Albuquerque en bonne forme. L'artiste brésilien s'en donne à cœur joie avec des dessins lisibles et mieux encrés que sur American Vampire. Venant compléter l'album, deux petites histoires écrites par Johanna Stokes mettent en scène aussi des zombies. Pas très original malgré la présence d'un dessinateurs de la trempe de Keith Giffen. The Savage Brothers n'est pas l'album de l'année mais a tout du parfait comics dont on se délecte le vendredi soir, une bière à la main.