L'histoire :
Deux siècles avant que les lycéens de Bay Point ne soient transportés dans l'étrange forêt, trois hommes vêtus de veste en queue de pie menacent une femme ligotée. Ils pensent que celle-ci est une sorcière et doivent l'occire au plus vite pour éviter que de nouvelles victimes se produisent. Non loin d'eux, des africains appartenant visiblement à une caste tribale les observent. Alors que la sorcière se libère de ses liens, les spectateurs disparaissent. Les trois hommes voient soudain des créatures effrayantes s'approcher d'eux... De nos jours, les lycéens survivants ont trouvé refuge dans une ville située au milieu des bois et surnommée New London par la population. Tous s'affairent à diverses occupations le temps d'être reçus le soir par le maître des lieux : le Duc. Devant la paix présente dans cette enceinte, les jeunes gens pourraient se détendre mais les apparences sont parfois trompeuses...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
James Tynion IV s'est fait connaître comme étant le disciple ou l'héritier de Scott Snyder. Malheureusement, alors qu'il peut enfin s'épanouir en nous proposant un récit ambitieux, l'auteur montre des défauts similaires à ceux de son référent. The Woods a su mettre en place un postulat original et a essayé d'en tirer le meilleur parti jusqu'ici. Si le premier opus présentait quelques aspérités dans sa seconde partie, cette suite n'est autre qu'une succession de séquences étirées au possible. Les personnages parlent pour ne rien dire ou pour faire avancer trop lentement le récit. Cela cause parfois une lassitude certaine à la lecture d'un titre qui avait tout pour emballer l'amateur d'aventures. Là où le bas blesse c'est que la prestation de Michael Dialynas est vraiment bonne. Le dessinateur grec s'impose comme un talent à suivre dans les prochaines années. À trop vouloir tirer sur la corde, l'intérêt pour The Woods finit par s'amenuiser...
