L'histoire :
Les médias pullulent devant la prison de haute sécurité de Hoover. La raison en est simple : un prisonnier pour le moins populaire y est transféré. Il s'agit de Nick Hammond, plus connu sous le nom de Nick Mystery. Celui-ci était le propriétaire, avec sa femme Anastacia, d'une librairie ésotérique en faillite. or un jour, ils ont découvert des vérités cachées et l'envie d'en savoir plus les a pris. C'est ainsi que Nick s'est rendu dans la zone 51, afin de voir si des secrets s'y trouvent. Alors qu'il s'infiltre à l'intérieur, Anastacia l'avertit par radio que le crâne d'Edgar Allan Poe vient d'être volé ! Mais aussi qu'une personne s'est invitée chez eux. Il s'agit de Samantha Brooks, une femme morte qui se fait surnommer Secret Skull, car elle cache son visage blême dans un crâne. Cette dernière est venue prêter main forte au couple dans la recherche du paranormal et de la vérité. Mais Nick est désormais poursuivi par des robots au sein de la base de la zone 51...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Votre passion, ce sont les secrets et les mystères du monde ? Bienvenu aux côtés de Nick et Anastacia, au sein de leur Mystery Society, un club occulte souhaitant dévoiler des vérités cachées. Avec un tel pitch, on s'attend à découvrir des aventures fantastico-paranormales, à l'instar de celles de Mulder et Scully dans X-Files. Il n'en est rien puisque le scénariste, Steve Niles, un des papes de l'horreur dans les comics, se contente essentiellement d'enchainer les mystères les uns après les autres. Entre l'exploration de la zone 51, la disparition du crâne de Poe, l'apparition de robots et d'une morte-vivante, les pistes narratives se multiplient... sans être pour autant exploitées ! Peut-être la suite saura se montrer plus convaincante ? Au dessin, on retrouve Fiona Staples, une artiste prometteuse, dont les progrès sont visibles au long des trois épisodes inclus dans ce premier volet. Notons également la présence d'Ashley Wood au générique. Ce dessinateur australien a participé à l'écriture du scénario et à quelques couvertures. Mystery Society possède des arguments pouvant lui permettre de s'imposer, à terme. Pour l'instant, sans être mauvaise, cette mise en bouche se lit sans déplaisir... mais sans plaisir total non plus.
