L'histoire :
Ryan, un adolescent, apprend que des créatures surnaturelles de toutes sortes peuplent la ville de Darkham Vale. Vampires, loups garous, rats, et mêmes les kankrellins se partagent le territoire. Mais Ryan n’est pas un garçon comme les autres : il serait le descendant du seigneur de Corvus, le seigneur des corbeaux et ancien monarque qui s’était opposé à Kérith et son maître Karlack. A l’aide de son meilleur amis George Petley, ce dernier lègue à sa mort ses pouvoirs à Ryan. Plus tard, Kérith fait irruption dans la maison et tue le père de l’adolescent. A la vue de son père sans vie, Ryan découvre ses pouvoirs. Le serviteur du démon se hâte alors d’appeler son armée d’égrégores, qui s’attaque immédiatement à tous les clans de Darkham. Attaqués par surprise, les créatures tentent de riposter, mais les malheureuses se font massacrer. Les Kankrellins essaient de contenir l’attaque, mais les victimes sont nombreuses. Apparemment, Kerith se dirige vers la maison de Ryan qui essaie avec Troy et Molly d’échapper à leurs poursuivants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 4e opus arrive aussi rapidement que les précédents. A présent que la trame principale est connue, l’action peut avoir toute sa place et a toute sa cohérence. Ainsi, l’histoire est à présent nettement plus claire que dans le premier tome où l’on avançait dans le flou. D’ailleurs, l’action est donc plutôt bien menée : Jack Lawrence nous livre plusieurs angles de vue du combat afin d’avoir une vision globale. Dans cette mêlée, le scénariste arrive même à nous réserver quelques surprises, comme l’identité de Kerith. L’inévitable (mais indispensable) fin arrive alors : le démon Karlack est réveillé, ce qui laisse le suspens à son juste niveau, pour le prochain et dernier opus. Sur un scénario assez haletant qui réserve encore des surprises, le dessin est d’une qualité constante. Les cases représentent toujours des personnages sur un fond flou ; l’environnement extérieur (la ville, la forêt et les grottes) n’est qu’un « contexte » pris au hasard, pas assez important pour être précisé. Malgré des effets simplistes et des choix de couleurs pas toujours judicieux, les scènes de combats offrent une dynamique acceptable…
