L'histoire :
Faro Korbit est un sorcier. Pas le magicien à longues moustaches qui flotte au dessus du tapis en articulant des poèmes dans des langues oubliées. Non, plutôt le beau gosse en veston, qui fréquente les casinos et gagne à tous les coups. L’univers étant en équilibre où rien ne se perd, rien ne se crée, Faro Korbit tire de l’énergie qui lui permet de jeter des sorts, de la destruction qui l’entoure, de la douleur, de la mort. Quand il s’agit de la mort de ses ennemis, ça va. Mais parfois… Or aujourd’hui, dans le désert du Nevada, une menace impie, une terreur ancestrale, une abomination des temps anciens s’apprête à se réveiller. Pour l’abattre, il va falloir à Faro Korbit de l’énergie, beaucoup d’énergie. Arrivé à Las Vegas, même s’il semble décontracté devant la table de Blackjack d’un des casinos de la ville, il n’en reste pas moins inquiet lorsqu’il ressent le mal, une nouvelle fois prêt à surgir du néant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les Editions Bamboo ont vu passer de bien meilleures histoires que celle-ci. Le scénario est complètement décousu et ponctué d’incohérences. L’histoire met en scène directement le personnage principal dont on ne sait pas trop d’où il vient, ni ce qu’il cherche. D’un coup, sans raison, il raconte à une inconnue qu’un être malfaisant lève une armée des morts pour anéantir l’humanité ! Assurément, l’histoire débarque de nulle part. Après quoi, s’enchainent une multitude d’évènements totalement illogiques voire risibles. Exemple : cette inconnue, Audrey, décide de l’aider, son ami pilote de course et sa colocataire maitrisent l’usage des armes (cool !). Faro sauve la vie d’Audrey mais elle lui en veut d’avoir tué des chevaux pour ça… On a l’impression que tous ces événements ont été imaginés indépendamment puis simplement mis bout à bout. Le fil conducteur est totalement absent, l’histoire n’est qu’une succession de scènes de batailles contre des monstres que Faro parvient à terrasser sans le moindre effort avec ses épées. Ça en devient vite lassant. A la fin, le méchant meurt – sans que l’on comprenne vraiment pourquoi – et Faro se marie avec Audrey, ce qui laisse un goût très amer chez le lecteur quand il referme l’album. Quasiment implicite, la trame principale ne prend jamais et le lecteur a tendance à décrocher. Sur ce scénario bancale, le dessin est typique du Comics. Les cases sont bien faites et les couleurs assez bien choisies, ce qui apporte un bien maigre réconfort…