L'histoire :
Enola Holmes n'a jamais eu une relation très affectueuse avec son frère Mycroft, mais les dernières semaines ont été encore bien pire pour elle. Pupille de son aîné, ce dernier a poussé ses prérogatives de tuteur à l'extrême en privant sa sœur de tout ce à quoi elle tenait. En particulier, il lui a confisqué un petit livre rouge sur le langage des fleurs appartenant à sa mère et elle est bien décidée à le récupérer. Après avoir étudié minutieusement les habitudes de son frère, elle se décide à escalader la façade du bâtiment où se trouvent ses appartements et s'infiltre discrètement par la fenêtre. Alors qu'elle entame une fouille approfondie des lieux, elle entend une voix qui se rapproche dangereusement. Pas de temps à perdre, elle se précipite dans le conduit de la cheminée afin de dissimuler sa présence, alors que Mycroft fait irruption dans la pièce et semble très préoccupé. Soudain la serrure de la porte vole en éclat et deux hommes font leur apparition et s'en prennent violemment à lui. Ficelé à la chaise de son bureau, il subit alors un interrogatoire musclé auquel il tente de résister au mieux. Les ravisseurs décident finalement de l'enlever et disparaissent à bord d'une calèche, avec à leur trousse une certaine Enola Holmes. Mais qui sont ces étranges ravisseurs répondant au nom mystérieux d'Alarm ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite au succès des romans de Nancy Springer qui imagine les aventures de la jeune sœur du fameux détective Sherlock Holmes, la célèbre plate-forme de streaming a lancé une adaptation cinématographique en 2020. Avec en tête d'affiche des acteurs très bankable comme notamment Millie Bobby Brown, l'héroine de Stranger things, et Henry Cavill alias Superman. Dans la continuité du premier film, la scénariste Mickey George développe une intrigue mêlant enquête, complot, action et humour. Elle reprend donc les ingrédients qui ont fait le succès de la saga, mais clairement la mayonnaise ne prend pas. Il n'est certes jamais évident d'adapter un univers déjà existant et d'apporter quelque chose de nouveau, mais ici le récit ne surprend pas et les personnages sont désespérément fades. De plus, le graphisme de Giorgia Sposito renforce ce sentiment car même si son dessin réaliste est bien réalisé, il est vraiment trop lisse ce qui rend l'ensemble totalement froid et désincarné. À la vue de toutes ces preuves accablantes, vous devinez notre verdict qui est forcement implacable. Élémentaire mon cher Watson !
