L'histoire :
Positionnés en observation derrière une épave de voiture sur une route de Chinatown, Dunne et Kaminsky souhaitent mettre la main sur un gros bonnet qui fournit apparemment des armes au LMB, le bataillon du dernier homme. Ils lancent alors une attaque éclair en abattant les soldats postés à l'entrée du bâtiment, puis pénètrent de concert, armes à la main. Caleb Dunne a un mauvais pressentiment mais il s'occupe tout de même de faire le ménage au rez-de-chaussée alors que son partenaire se dirige à l'étage afin d'entrer dans le bureau. Mais alors qu'il gravit rapidement les escaliers, la communication entre les deux agents est soudainement interrompue et il découvre alors que Kaminsky a été pris en otage. Une femme masquée pointe la longue lame d'un couteau sur la gorge de son coéquipier, puis le poignarde mortellement à plusieurs reprises. Déchiré par un profond sentiment de culpabilité, Caleb décide de traquer cette tueuse afin de venger son ami et commence donc son enquête par l'indic qui leur a fourni les informations sur le vendeur d'armes. Arrivé sur place, il découvre le cadavre de l'informateur égorgé, et l'analyse de l'écho révèle que la meurtrière a encore sévi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'éditeur français Black River s'attaque à une nouvelle licence issue du monde du jeu vidéo avec The Division, inspirée des romans d'espionnage du célèbre romancier américain Tom Clancy. L'action se situe dans un futur post apocalyptique où la ville de New-York a été décimée par une attaque biologique. Nous suivons donc des membres d'élite de la Strategic Homeland Division (SHD) qui tentent par tous les moyens d'éviter que les États-Unis sombrent dans le chaos face à cette pandémie. Le scénariste Christopher Emgård retranscrit plutôt fidèlement les mécaniques du jeu avec l'utilisation des outils ultra sophistiqués comme les ISAC des agents leur permettant par exemple d'analyser des données ou bien de pirater des systèmes de sécurité. Il parvient à imaginer un récit qui tient la route en mêlant des scènes d'actions à une enquête de terrain qui dévoile une menace à grande échelle, à base de milices armées jusqu'aux dents et de complots ambitieux aux immenses ramifications. Le dessin de Fernando Baldó est plutôt classique mais fonctionne assez bien même s'il manque un peu de caractère. Il est évident que nous aurions adoré voir sur l'ensemble du récit la pâte graphique incroyable de J. P. Leon qui se limite ici au rôle de cover artiste. Laissez donc tomber vos manettes un instant pour prolonger l'aventure de The Division en bande dessinée.