L'histoire :
C’était le premier Âge d’or. A cette époque, les Sept familles régnaient en maître et étaient respectées de tous. Elles maîtrisaient les armures divines qui ont suffi à apporter la paix. Quand il y avait une menace ou un danger, tout se réglait au combat singulier, avec honneur et respect. Les Champions des familles maintenaient l’équilibre et une paix durable et ils étaient seuls habilités à maîtriser les armures. L’Age d’or a continué pendant des générations et des générations par l’utilisation de la génétique : le sang des Champions donnait de nouveaux Champions qui avaient le droit de rentrer dans les fameuses armures. Mais l’Age d’or a toujours une fin et les familles ont commencé à se disputer. Les duels se sont multipliés et ce qui était de l’honneur et une défense vitale s’est petit à petit transformé en trahison, vendetta et meurtre sinistre. Tant et si bien qu’Alpharon a basculé dans une guerre civile impitoyable. Les dangers extérieurs se sont également multipliés et, profitant de la vulnérabilité des familles qui se déchiraient, les ennemis de la planète se sont enhardis. Les attaques, les sièges et les raids sont devenus si nombreux qu’Alpharon a fini par s’effondrer. Une nouvelle ère a démarré mais les sept familles n’ont pas totalement disparu puisque des adeptes fanatiques ont continué à entretenir l’espoir et à préserver les restes des armures divines. Ils espèrent un jour la résurrection des Champions…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela démarre comme de nombreuses séries Valiant : avec toute une mythologie totalement créée de toutes pièces. Encore de nouveaux personnages qui vont nourrir le Panthéon déjà bien garni de la firme avec une petite nouveauté : de la pure SF loin des super-héros. On serait même plutôt dans le genre Mecha avec des armures gigantesques et des armes de destruction massive. Le début promet à nouveau une nouvelle belle série avec un retour en arrière façon légende du plus bel effet. De plus, le dessin de Manuel Garcia matche d’entrée de jeu. Il faut dire que son trait est très soigné et ses personnages puissants et charismatiques. On sent donc qu’on plonge dans un nouvel univers engageant mais malheureusement, le reste déçoit petit à petit. Les scénaristes s’éloignent de l’intelligence de la présentation pour ne s’intéresser qu’à l’action et aux combats tous azimuts. Alors oui, les scènes sont plutôt sympas si on aime le bourrin à la sauce Avatar mais la profondeur de l’univers devient rapidement un prétexte à montrer des gros robots surdéveloppés et surpuissants se foutre sur la gueule. Les personnages sont facilement identifiables avec le dessin de Garcia mais ils n’ont aucune identité et sont réduits à l’état de caricature entre le bon, la dure à cuire ou le chef autoritaire. Un début décevant donc même s’il faudra peut être attendre un peu plus pour voir ce qui se cache derrière l’armure…
