L'histoire :
Est-ce qu’il s’agit d’une prison? Est-ce une autre planète ? Et qui sont ces gens agressifs avec des costumes étranges et des tubes électrifiés ? Ce sont toutes ces questions que se posent Tank. Et encore : même son nom, il ne le connaissait pas. Il est simplement guidé par cette voix étrange qui résonne au fond de lui, comme si elle était dans sa tête. Cette voix s’appelle Scion, du moins c’est ce qu’elle prétend. Mais c’est la suite qui est encore plus invraisemblable. Elle dit à Tank qu’il est un Dieu car il est capable de tout avec des pouvoirs illimités. Ce qu’il ne sait pas en revanche, c’est qu’il n’est pas seul à pourrir dans ces cellules crasseuses. Hazard se trouve tout près également et entend la même voix dans sa tête. Elle semble bien plus effrayée car elle a toujours détesté ne pas maîtriser les événements. Et là, on ne peut pas dire qu’elle maîtrise grand chose ! Artisan vit exactement la même chose au même moment, non loin de là. Cependant, lui n’est pas surpris par tout cela. Il savait qu’il était une sorte de Dieu et c’est donc son destin qui finit par s’accomplir. Mais que peuvent bien faire des Dieux en cage ? Pourquoi sont-ils ici ? La voix les invite à sortir de leur prison et se libérer. Ils trouveront ensuite les réponses à toutes leurs questions. Tank, Hazard et Artisan ne se font pas prier et découvrent leurs pouvoirs en faisant une sortie fracassante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Valiant n’a pas son pareil pour créer de nouveaux personnages qui révolutionnent ou concurrencent l’univers des supers-héros et c’est encore le cas avec ce comics , Psi-Lords. Nouveaux, pas véritablement en réalité puisque ces personnages de l’espace ont déjà fait une apparition en 1994 dans une série éponyme de dix numéros. Fred Van Lente se charge du reboot de la série avec un début qui annonce le ton d’ensemble : original et singulier. En effet, cette team galactique, qui ressemble parfois aux Green Lantern, est particulièrement créative et ce n’est pas un hasard s’ils ont perdu la mémoire puisque la découverte de leur identité et capacités est surtout une façon d’amener le lecteur à ce regain de nouveauté. Le Space opera fonctionne à plein tube et Renato Guedes s’éclate à dessiner des scènes pleines de virtuosité avec des créatures venues d’ailleurs, des pouvoirs incroyables et des actions folles. Le scénario reste plutôt malin et regorge de circonvolutions, d’alliances et de traîtrises, de dangers et de sauvetages, de rebondissements et d’humour. Un humour parfois vaseux et grotesque, une des marques de fabrique de Van Lente, qui casse le côté impressionnant de l’univers déployé. L’équipe se veut cool et sympa mais elle flirte parfois dangereusement avec un côté kitch et outrancier façon Flash Gordon (le film des années 1980). Les Psi-Lords ont tout de même de quoi séduire bon nombre de lecteurs. De là à les considérer comme des Dieux...