L'histoire :
En 391 après J.C., à Thrace, Aric et Gafti se baladent sur le champ de bataille. Tous les deux ne font pas encore la guerre en compagnie des autres jeunes hommes de leurs âges, ils ont juste pour tâche de finir le travail en plantant leurs épées dans les corps des romains vivants ou morts. De retour au camp, Aric surprend une conversation entre ses parents. Il est l'heure pour les deux jeunes wisigoths de faire la guerre. Se confronter à des légions entières peut paraître impressionnant, surtout pour les jeunes hommes. Aric conserve en mémoire les mots de son père et pourfend les romains sans faiblir, sauvant même Gafti d'un guerrier puissant. Sa motivation va même encourager les siens à tout donner face à l'ennemi. De nos jours, Aric opère pour le gouvernement américain et fait parti d'une équipe composée de plusieurs individus dotés de pouvoirs ou de capacités hors normes. S'il ne ménage pas ses efforts, c'est parce que de retour chez lui, il sait que Saana l'attend. En parallèle, un homme richissime souhaite en apprendre plus sur X-O Manowar et souhaite observer de près cette fameuse armure...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec cette troisèime intégrale ultra épaisse que le run de Robert Venditti sur X-O Manowar se conclut. Avec une cinquantaine d'épisodes, la série a figuré dès le départ parmi les titres les plus appréciés des lecteurs de la nouvelle incarnation de Valiant Comics en 2012. Pour cette dernière salve d'épisodes, le wisigoth équipé d'une armure extra-terrestre high-tech va retrouver sur son chemin des adversaires redoutables (et qu'il connaît bien), de nouvelles menaces et aussi devenir le protecteur d'anciens ennemis. Extrêmement rythmé, le récit enchaîne les scènes de combats. Celles-ci sont extrêmement spectaculaires et prendront aussi bien pour terrain d'expression la Terre que l'espace. Si le bourrinisme apparent du héros pourrait vous empêcher de vous plonger dans la lecture, cela se révèle fort dommage car Robert Venditti n'omet à aucun instant de mettre en avant la relation Aric-Saana mais aussi d'offrir des flashbacks teintés d'histoire très bons ou des dialogues de bonne qualité. Le défaut de la série restera par contre sa partie visuelle. Loin d'être ratée, elle souffre malheureusement du trop grand nombre d'artistes qui y exercent. Chacun est bon, vraiment, mais leurs styles diffèrent un peu trop parfois.Dernière partie de l'ère Venditti sur X-O Manowar, Aric sera de retour dans une nouvelle série écrite désormais par le non-moins excellent Matt Kindt. Vivement !