L'histoire :
- Ace Face : le mod aux bras de metal : Manchot depuis sa naissance en 1948, Colin Turney a eu de la chance dans son malheur. Son oncle, un scientifique, a créé une paire de bras mécaniques. Si ceux-ci sont bien trop grands, au début, pour l’enfant, ce dernier apprend à les manipuler au fur et à mesure des années. Jusqu’à devenir Ace-Face, un super héros reconnu de tous. Entre les voyous et diverses menaces, tout le monde craint celui qui est surnommé le Mod aux bras de métal.
- Les aventures de Jack et Max : Jack est en CM2 et dispose d’étonnantes capacités de télékinésie, lui permettant de bouger moult objets. Son petit frère Max déteste jouer tout seul et comme lui aussi a une capacité hors du commun, il en use et abuse. Capable de se téléporter lui-même où bon lui semble, il ne cesse d’embêter son grand frère qui, en retour, se fait disputer par ses parents. Ceux-ci sont d’ailleurs particulièrement fatigués des bêtises engendrées par leurs deux loustics...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà publié dans l’hexagone avec son album Freddie et moi (chez Rakham), Mike Dawson revient avec un album chez çà et là qui sent bon la parodie du genre super héroïque. L’ouvrage en lui-même est assez étonnant puisqu’il réunit deux histoires publiés en sens inverse l’une de l’autre, ce que l’on appelle plus couramment un flip-book. La première des histoires Ace-Face rend un hommage appuyé aux comics Marvel ou DC des années 80. Le personnage principal est un mod, une version trendy chic des skins de l’époque, et l’on suit certains événements importants de sa vie. L’ensemble est assez amusant et les références appuyés aux Who raviront les amateurs du groupe de Roger Daltrey et Pete Townsend. Le second récit raconte plutôt les mauvais jeux que se jouent deux frères, âgés de 12 et 10 ans. Ceux-ci possèdent des pouvoirs et les utilisent à de bien mauvais desseins, ce qui a le don d’énerver leurs parents. Plus proche du strip dans sa conception, cette seconde histoire est elle aussi sympathique. Visuellement, l’album montre les différentes approches de l’auteur. Parfois méticuleux, à d’autres moments rudimentaire, le trait de Mike Dawson n’en reste pas moins agréable. Un album plutôt correct mais qui, outre son humour, aurait plus aller plus loin dans sa démarche de détournement. Ce qui laisse un goût de pas assez.