L'histoire :
Le capitaine Jack Esparrow est un pirate légendaire, ayant navigué sur les 7 océans. Il arrive un jour à Port Royal et se rend dans une taverne pour y manger. Là bas, un dénommé Will Tarner est en cuisine et à la vue du pirate, il le provoque. Les deux hommes ont juste le temps d’échanger quelques mots, avant que la garde arrive pour fermer l’endroit. Seulement, un poulet vole sur le soldat, qui du coup fait arrêter Esparrow et Tarner. Pendant qu’ils sont en cellule, un groupe de pirates arrive en ville. Leur mission est de capturer Elizabeth, la fille du gouverneur. Une fois emmenée sur leur bateau, celle-ci reconnaît les flibustiers et la légende qui va de pair. Ils se transforment alors en squelette ! Le gouverneur charge des prisonniers de la retrouver. Esparrow est choisi, on lui donne un équipage, un bateau et Tarner en laveur de pont. Ils arrivent rapidement à rattraper les pirates et un combat s’engage. Cependant, l’équipage de Jack est défait et ce dernier a droit à la planche. Les pirates, quant à eux, poursuivent leur voyage jusqu’à l’île de la mort mortelle. Quelques instants plus tard, la marine arrive à proximité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pirates des Caraïbes est une série de film qui a su relancer le genre de la piraterie grâce à de l’humour, de l’action et un Johnny Depp en grande forme. Il parait donc logique de voir parodier ce grand succès en bande dessinée. Pour ce faire, nous retrouvons l’un des plus prolifiques dessinateurs adeptes de ce genre : Enrique V. Vegas. Si l’histoire suit en gros la même ligne scénaristique que le premier film, on se retrouve tout de même avec de nombreuses apparitions loufoques, telles que Michael Scofield (Prison Break), Dingo ou encore les Schtroumpfs ( ! ). Si l’ensemble est agréable à l’œil, le style est épuré, les traits épais, c’est plutôt du côté du scénario que les reproches affluent. L’humour ne fonctionne pas vraiment, jouant beaucoup plus sur le visuel que sur les dialogues, ce qui est dommage. Les rebondissements se suivent agréablement, mais l’intrigue globale rate le coche en s’avérant finalement peu drôle. Et « tant qu’à faire », ce tome contient également deux autres parodies de films : Kill Bill et Resident Evil. Celles-ci souffrent aussi du même symptôme : bien faites mais peu amusantes. A noter : les références sont néanmoins nombreuses et les amateurs de comics seront aux anges en découvrant les super héros zombifiés (comme dans Marvel Zombies). Un tome vraiment moyen…
