L'histoire :
Catelyn Stark parcourt la lande avec ses hommes pour rechercher l’assassin de son fils. La troupe arrive finalement à une auberge. Catelyn cache son identité et se fait passer pour une simple voyageuse. Alors qu’ils devisent dans l’auberge, les soldats voient une troupe d’hommes arriver dans l’auberge. Les lieux sont complets et le tenancier ne sait plus comment faire pour accueillir tout le monde. Catelyn s’intéresse de près aux nouveaux arrivants. Ils sont menés par le nain Tyrion Lannister. Catelyn a du mal à masquer son dégoût et finit par le faire arrêter ! Tyrion est en effet le responsable de l’assassinat de son fils. Il sera jugé à Winterfell et devra répondre de ses crimes. Pendant le voyage, le nain dément de façon véhémente le crime dont on l’accuse. L’expédition arrive au Tournoi de « la main ». C’est l’effervescence au milieu des nombreuses joutes et combats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La saga Le trône de fer, bien connue pour son adaptation télévisée, continue également sa route dans le neuvième art. Surfant sur la vague de succès de la série télé (le raz-de-marée pourrait-on dire), la bande dessinée tente de mimer ce qui fait la force des épisodes télévisuels. Multipliant les personnages, le Trône de Fer, alias Game of thrones est une véritable guerre des nerfs psychologique sur fond de luttes de pouvoir. Magiciens, rois et chevaliers s’affrontent pour un seul objectif : régner. Divisés en une série de chapitres, les albums enchaînent les différentes intrigues sans vraiment les relier entre elles. Il est également très difficile de suivre les différents protagonistes, tant ils sont nombreux. La faute également à un dessin certes technique, mais brouillon et parfois grossier. Patterson multiplie les gros plans et l’on comprend vite pourquoi : avec un sens des proportions assez sommaires, les personnages sont difformes quand ils sont dessinés en pieds, sans compter des couleurs criardes et un encrage parfois flou. Le tout laisse une désagréable impression d’amateurisme et de finition bâclée. Le visuel est donc totalement inexpressif et la série perd considérablement de sa force épique, sombre et mystique. Les scénaristes tentent de maintenir à flots l’intérêt en retranscrivant fidèlement l’esprit de la série matrice… Rien n’y fait. En multipliant les encadrés narratifs, ils restent fidèles à la complexité de l’univers et décrivent tout juste l’intériorité des personnages. Malheureusement, tout est très franchement artificiel et les écrits souvent bavards se révèlent, au final, peu profonds. Les évènements s’enchainent sans passion ni rythme et l’on s’ennuie ferme. Un coup d’épée dans l’eau pour une série à découvrir en livre où à la télévision.