L'histoire :
C'est une mauvaise nouvelle que Tyrion Lannister est venu annoncer à son père Tywin. Les armées de Robb Stark se sont enrichies de celles de Lord Frey et ce cortège est à une journée de marche des troupes des Lannister. Le nain n'a pas le temps de savourer le repas qui a été servi que Tywin lui annonce qu'il compte sur lui à l'avant-garde du combat, mais pas en tant que commandant, en tant que combattant. Tyrion quitte la table, déçu, et retourne à sa tente. En chemin, il tombe sur Shae, une jeune femme que Bronn lui a ramenée. Le nain l'emmène dans son lit et lui propose de devenir exclusive, en échange de sa protection. Au milieu de la nuit, Tyrion est réveillé par l'alarme qui retentit. Les armées de Robb Stark sont arrivées plus vite que prévues. Les troupes des Lannister s'activent donc et avec Tyrion aux avants-postes, ils sonnent la charge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série télévisée adaptée des romans de George R.R. Martin pour la chaîne HBO bat des records depuis ses débuts. Parmi ceux-ci, nous noterons le budget record pour une œuvre télévisuelle mais aussi le fait que Game of Thrones est le show TV le plus piraté. L'adaptation en comics est en passe de multiplier, elle-aussi, des records mais pas vraiment des plus honorifiques. Si le succès commercial est au rendez-vous, le succès de la série télé y étant pour 99,9%, la transposition réalisée par Abraham risque de faire date devant tant de nullité. L'auteur n'est jamais parvenu à rendre intéressante sa version du récit et n'a offert qu'une version bâtarde du roman et de la série télé. Si dans Game of Thrones, Jon Snow donne ses lettres de noblesse au bâtard, ce n'est pas le cas de l'auteur qui met en place une guerre intense en terme d'ennui. L'histoire se contente de faire écho à l'œuvre originale sans y apporter un semblant de narration propre à la BD. Cette catastrophe est enterrée un peu plus profondément par Tommy Patterson dont les qualités de dessinateur restent à ce jour introuvables. Ses personnages sont laids, manquent d'épaisseur, la présence de décors est due principalement au travail du coloriste. Les comics Game of Thrones sont l'exemple parfait du produit industriel sans âme et qui finira offert dans n'importe quel baril de lessive ou bien en pack avec une crème pour les hémorroïdes.