L'histoire :
Selena et Clint ont été pris en chasse par un militaire particulièrement véloce. Ce dernier s'est débarrassé du journaliste et force la jeune femme à le suivre. Tous les deux prennent la direction de Manchester. Selena résiste comme elle peut mais subit la violence de cet homme. Celui-ci souhaite en finir avec celle qu'il tient responsable de la mort des soldats de la caserne de Worsley House. Après avoir traversé Manchester, ils prennent d'ailleurs la direction de ce lieu maudit. Selena refuse d'y retourner mais le militaire l'emmène de force à l'intérieur. Dans la ville des Smiths, Clint arrive à son tour, accompagné par des soldats américains. Le petit groupe est sur les traces de Selena et ils espèrent arriver avant qu'il ne soit trop tard. A Worsley House, le militaire interroge la jeune femme sur les conditions ayant amenées ses amis à mourir. Selena évoque l'irruption d'un infecté et en profite pour arracher les plaques d'identification d'un des cadavres et les jette dans le champ à côté...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La quête de Selena s'achève enfin dans ce cinquième opus de 28 jours plus tard intitulé fort logiquement Au bout du chemin. Michael Alan Nelson a su depuis le début apporter un véritable intérêt à ce qui ne semblait être au départ qu'un vague produit dérivé. En suivant le retour de la survivante du long métrage dans un pays totalement dévasté par les infiltrés, l'histoire débutait bien et le scénariste a su petit à petit insuffler de nouveaux éléments. Si l'on a pu noter quelques baisses de régime à certains moments, la série peut se targuer d'être divertissante. Pour sa conclusion, celle-ci ne s'est pas pris les pieds dans le tapis même si l'on dénote quelques raccourcis un peu trop vite expédiés. L'auteur a ceci dit réussi à tisser des liens entre les deux longs métrages avec un savoir-faire indéniable, ce qui devrait plaire aux fans. Les dessins ne sont par contre pas aussi emballant depuis le départ de Declan Shalvey. Le trait de Alejandro Argaon et de Pablo Peppino est assez basique et manque de finition. Loin d'être décevante, voici une conclusion honnête !