L'histoire :
Selena et Clint poursuivent leur traversée de l’Angleterre en direction de Londres. Ils évitent soigneusement les éventuels infectés et aussi les militaires. Ils parviennent à réquisitionner une voiture, mais à l’approche d’une grande ville, ils sont pris en chasse par d’autres véhicules. Ils finissent encerclés par une bande de survivants, qui vivent en groupe et chassent les intrus venant d’autres villes comme Glasgow. C'est Dixon, un ancien dealer autoritaire et sans pitié, qui les dirige. Selena et Clint sont fait prisonniers et conduits auprès du chef de la bande. Celui-ci exige que la jeune femme ôte ses boucles d’oreilles, des cadeaux de feu son mari, et qu’elles les offre à sa compagne. Selena refuse mais lorsqu’une arme est mise dans la bouche du journaliste, elle accepte. Au vu de son caractère, Dixon demande qu’elle soit mise en cage à l’extérieur. Si Selena espère survivre, elle ne devra pas bouger d’un iota et rester dans un cercle tracé au sol durant toute la nuit car des infectés essaieront de l’attraper…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Michael Alan Nelson est un tortionnaire ! Dans la série 28 jours plus tard, le scénariste renvoie Selena, une des survivantes du film 28 jours plus tard, sur les terres maudites d’Angleterre où des infectés (une variante des zombies) règnent désormais en maîtres. L’auteur égratigne ses personnages et les met en permanence en danger. Dans ce quatrième opus, la jeune femme et le journaliste sont fait prisonniers par des survivants un brin hargneux et dirigés par un taré notoire. Cela rappelle quelque peu Walking Dead et même plus simplement le long métrage initial de Danny Boyle. La série se suit avec intérêt mais on regrette que le récit soit trop prévisible. La présence dans la seconde partie d'un nouvel ennemi ne paraît pas vraiment crédible au vu de la situation subie par la Grande-Bretagne. Les dessins ne bénéficient plus du talent de Declan Shalvey ou Leonardo Manco et sont cette fois-ci l’œuvre de jeunes illustrateurs. Alejandro Aragon et Ron Salas ne sont clairement pas aussi doués que leurs prédécesseurs et il en résulte un visuel bien moins réussi. Cette baisse de forme générale ne provoquera pas le rejet des fans du titre mais risque néanmoins de décourager certains d'entre eux.