L'histoire :
La Grande-Bretagne ne ressemble plus à ce qu'elle a pu être, depuis qu'un mystérieux virus a infecté la quasi-totalité de la population, faisant de ses habitants des sortes de morts vivants. Selena est une jeune femme qui a du se battre pour survivre là-bas et qui a trouvé refuge en Norvège. Une équipe de journalistes habitués aux zones de conflit part à sa rencontre et lui demande de les accompagner dans ce pays mis en quarantaine. Refusant dans un premier temps, Selena finit par accepter, les souvenirs du mari qu'elle a du tuer lui revenant sans cesse en tête. Or elle doit pour cela passer par le nord de l'Ecosse, soit une zone sensée être moins surveillée par les militaires. Les journalistes et Selena atterrissent finalement sur une petite île, car un avion de chasse les a pris pour cible. A peine ont-ils posé le pied à terre que des infectés se ruent. Le virus serait-il déjà arrivé jusqu'ici ? Cela ne faisait guère partie des plans de l'équipe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En réalisant le film 28 jours plus tard en 2003, Danny Boyle n'avait probablement pas imaginé que son long métrage inspirerait d'autres auteurs et même une suite cinématographique. Après avoir découvert plus en détail la genèse du virus et l'invasion qui eut lieu durant les 27 jours suivants, dans le titre Le contrecoup (chez Panini Comics), c'est désormais une série qui débute et se concentre autour du personnage de Selena, une des seules rescapés du premier film, émigrée en Norvège. Scénarisée par Michael Alan Nelson, l'histoire renvoie la jeune femme au beau milieu du cauchemar, afin de guider une équipe de journalistes avides de scoops. Le récit se suit agréablement et se révèle même assez prenant. Quelques raccourcis pourront toutefois heurter certains lecteurs, comme des personnages stéréotypés, dotés de réactions un peu trop improvisées. A part cela, 28 jours plus tard se lit agréablement et les dessins sobres et efficaces de Declan Shalvey y sont peut-être aussi pour quelque chose. Signalons la couverture très réussie de Tim Bradstreet et celles(intérieures) de Sean Phllips habitué aux morts-vivants depuis Marvel Zombies. Malgré son appartenance au genre horreur, le titre n'est pas vraiment effrayant, ni même très violent… mais l'envie de connaître le sort de ses malheureux nous tenaille. Un bon titre.