L'histoire :
De nos jours, à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Beltran, le docteur Benson fait la visite des lieux à des collègues voulant trouver des sujets d'étude. Après plusieurs cas cliniques pour le moins intéressants, ils arrivent dans l'aile des patients doués de capacités mentales. Le docteur Benson leur présente alors Sophie Bisset surnommée "The Voice". Celle-ci a la particularité depuis qu'elle est toute petite de pénétrer dans l'esprit des gens et de leur asséner des ordres. Durant son enfance, elle a causé de nombreux dégâts et seul le Doctor Spirit, un homme possédant des pouvoirs similaires, mais une plus grande maîtrise, essaya dela soigner, et même de l'aider, en vain. Que se passerait-il si elle parvenait à s'enfuir ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fer de lance de la collection Comics Fabric, Bad Ass n'avait pas raté son entrée. Le scénariste Herik Hanna a choisi de bousculer le thème classique des super héros en mettant en avant une galerie de super vilains. Dead End a été le premier et laisse la place à une jeune femme blonde, pulpeuse et particulièrement vénéneuse. En effet, celle-ci est emprisonnée dans un hôpital psychiatrique car elle est capable de s'immiscer dans l'esprit des gens. Surnommée "The Voice", elle use de ses dons à de sombres manœuvres. Au travers d'une narration millimétrée, Herik Hanna permet de découvrir la personnalité trouble de cette super vilaine, par le biais de flashbacks bien placés. Bad Ass conserve une formule efficace faite d'humour noir, d'action et de clins d’œil au genre. On ne s'ennuie pas une seconde ! Et pour ceux qui ont peur de ne pas revoir Dead End, sachez qu'il fait une apparition dans le dernier quart de l'album. Bruno Bessadi est toujours de la partie au niveau des crayons. Sa prestation est d'excellente facture et la colorisation de Gaétan Georges judicieuse. Encore plus réussie que le premier album de Bad Ass, cette suite achèvera de convaincre les éventuels perplexes sur le fait qu'en France, on peut aussi faire des séries de genre. A bon entendeur.