L'histoire :
Au cours d'un braquage, un groupe de vilains nommé la B-Team kidnappe une des agents du SWARD, une agence d'espionnage. Biodherm (l'homme épine radioactif), Backdraft (le mauvais esprit du sexe nudiste) et Big One (le gorille monstrueux à la peau impénétrable) se réjouissent de faire les gros titres des journaux. Ils n'entendent pas un type s'introduire dans leur planque et les éliminer l'un après l'autre. Il s'agit du colonel Vieper S. Tielsen, plus connu pour ses hommes sous le nom de Boss. L'opération terminée, il s'apprête à repartir mais il est prévenu par un subalterne d'un gros problème. Il y a un peu plus d'une heure, le criminel Bad Ass a trouvé la mort à San Francisco transpercé par plus d'une soixantaine de balles. Jack Sparks œuvrait pour le compte du SWARD sans le savoir et réalisait différentes missions pour Vieper. Il s'agit donc d'une perte sérieuse pour le Boss qui se rend à la morgue pour confirmer l'identité du mort. C'est bel et bien Dead End mais pourquoi a t-il cette acné purulente qu'il n'a jamais eu par le passé ? Et comment a t-il pu mourir avec sa chance légendaire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'attente fut longue pour ce troisième opus de Bad Ass ! Après Dead End et The Voice, nous allons faire la connaissance d'un nouveau protagoniste nommé le Boss. Ce personnage sûr de lui, manipulateur et qui atteint toujours ses objectifs n'est pas sans rappeler un certain Nick Fury, héros bien connu des fans de Marvel. Le récit concocté par Herik Hanna ne fera que renforcer cette impression avec notamment un petit gimmick visuel. L'histoire est plutôt agréable à suivre, les scènes d'action sont pour le moins impressionnantes et l'humour est très présent, mais contrairement aux deux opus précédents, la narration perd un peu en efficacité à mesure que les pages se suivent. En effet, le scénariste intègre de nouveaux protagonistes qui n'ont pas forcément l'utilité escomptée, si ce n'est ralentir un récit pourtant, dynamique à l'origine. Heureusement, la fin de l'album nous rassure un peu sur ce que devrait être le prochain (et dernier) volet. Bruno Bessadi assure quand à lui. Son trait est soigné et l'on sent que sur certaines planches, l'artiste se fait plaisir. Un peu moins flamboyant que précédemment mais suffisamment bon pour que l'on attende sa suite, Bad Ass poursuit son chemin !