L'histoire :
Après avoir disparu de la surface de la Terre en ayant été projeté sur Terrenos, Mike Rodes est devenu là-bas un guerrier de légende. Il est celui qui a abattu les hordes de démons, commandées par le dieu-roi Lore, qu'il a fini par passer au fil de son épée Mias. Cette guerre contre les forces du chaos s'est propagée à la Terre. A la télé, on parle d'une bataille dans l'Oregon qui dure depuis six semaines. L'armée a bouclé la zone et elle contrôle totalement la communication mais certaines sources affirment que la bataille est terminée et que le danger extra-terrestre est repoussé. D'autres parlent d'un portail multidimensionnel qu'on aurait réussi à refermer... Sur place, c'est une vrai boucherie. Le sang des généraux de Lore restés prisonniers sans pouvoir passer le portail avant qu'il se referme forme un ruisseau de sang dans une plaine dévastée. Mikey, Boomer et Mya ont fait le ménage mais ils restent tous préoccupés, car cette guerre va se terminer, mais au prix de combien de sacrifices ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
50 épisodes et clap de fin pour la série épique de Joshua Willilamson. Dans sa post-face, il explique qu'il a longtemps eu en lui l'univers de la série mais que l'histoire ne sortait pas. Puis il se livre, évoquant des années charnières, celle de son divorce et les temps qui suivent durant lesquels il réinterroge le sens de sa vie, la question de son propre destin, de notre capacité à le forger et ne pas en faire quelque chose d'immuable. Et il nous explique que Birthright parle de cela. Alors c'est vrai, ces derniers épisodes filent à toute vitesse tant ils sont agréables à lire, mais si cela file comme sur du velours, ça a aussi un petit goût de facilité. C'est du classique, de l'action, des émotions, un happy-end. Mais il faut reconnaître que la chute est bien contée, même si on l'a vue venir de loin. Faut dire qu'avec 50 épisodes, le scénariste a eu le temps de séquencer et le découpage des scènes fait depuis toujours penser à un story-board de film... Mais fallait quand même s'accrocher par moments. Alors bon, ça finit bien, on va pas faire nos pisse-froid, parce que ce serait bien ingrat au regard du boulot de fou qu'a fourni Andrei Bressan. Lui n'a pas connu de hauts et de bas, il s'est mis au top d'emblée pour ne jamais baisser de tempo, idéalement soutenu par les couleurs flamboyantes d'Adraino Lucas. Voilà, Birthright restera une série qui prendra de la place dans votre bibliothèque, comme une série honorable.