L'histoire :
Parties à la recherche de Mikey, Brennan et Aaron, Wendy et Rya sont capturées par Mastema, l'une des rescapées de Terrenos. Cette dernière leur réserve un accueil bien plus chaleureux que ce qu'elles pouvaient espérer et leur offre même un dîner des plus raffinés. Quelques secondes plus tard, Mastema rejoint Enoch et un Kylen visiblement très énervé. Il a du mal à contenir une apparence humaine et leur annonce que Sameal les a trahis. Ce dernier est parvenu à emmener Mikey et les autres. D'ailleurs, le mage n'est autre que le grand-père de l'élu ! Sameal les conduit dans sa cache, un lieu isolé et protégé qui contient moult trésors entassés durant des années. Là-bas, il espère pouvoir soigner Mikey et le libérer du sans-esprit qui le tue. C'est l'occasion pour des retrouvailles de famille mais elles ne sont pas foncièrement très réjouissantes. Aaron ne comprend pas notamment que son père ait disparu du jour au lendemain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En l'espace de trois tomes, la série Birthright s'est installée comme une référence du genre. Avec une histoire menée à cent à l'heure et une narration maîtrisée, le titre a su nous envoûter les fans d'épopée barbare et spectaculaire. Ce quatrième opus poursuit dans la droite lignée des précédents. On retrouve un Mikey en bien mauvais état et un Brennan dont les pouvoirs ne cessent d'augmenter. Les événements s'enchaînent très vite et l'on a à peine le temps de se remettre de certaines révélations que le danger guette. Point d'orgue de cet album, une scène de combat mettant en scène des centaines de monstres se lançant à l'assaut du quartier général de Sameal. Le scénariste Joshua Williamson continue à nous divertir de façon habile mais n'en oublie pas pour autant de creuser les liens entre ses personnages. Les reproches d'Aaron vis-à-vis de son père font écho à ceux que peuvent bien lui faire Brennan. Le découpage du récit sert merveilleusement bien le trait de l'artiste du brésilien Andrei Bressan. Les planches de celui-ci sont percutantes et malgré le niveau de détails parfois importants, restent toujours très lisibles. Pour l'anecdote, Sameal a de faux airs d'Harrison Ford. Birthright était une très bonne surprise à ses débuts, le titre l'est toujours. On ne sait pas encore jusqu'où vont emmener les auteurs, mais c'est sûr nous sommes de l'aventure !