L'histoire :
Depuis son retour de Terrenos, Mikey vit des nuits agitées. Heureusement, son frère Brennan est toujours avec lui et tous les deux se livrent à des vols pour subvenir à leur besoin depuis qu'ils ont échappé aux forces de l'ordre. Brooks n'est d'ailleurs plus en charge de l'interrogatoire d'Aaron puisque des agents de la NSA viennent de débarquer. Mikey profite de quelques moments d'accalmie pour donner à Brennan quelques rudiments au maniement de l'épée. Un ours s'approche d'eux. Mikey calme très vite l'animal, racontant à son frère que, sur Terrenos, il s'entendait bien avec les animaux. Soudain, Mikey saisit l'une de ses deux lames et tue l'ours. Maintenant, ils n'auront plus besoin de chaparder des campeurs pour avoir de quoi manger. Loin de là, deux des cinq criminels que recherchent Mikey unissent leurs pouvoirs pour ramener à la vie l'ours et faire de lui un devin aux pouvoirs incommensurables...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le premier album de Birthright, Joshua Williamson a confirmé qu'il était un formidable narrateur, de ceux capable de vous embarquer avec une facilité déconcertante dans des aventures au souffle épique. Ce second album confirme en grande partie les qualités entrevues précédemment. Tout d'abord, le dessinateur Andrei Bressan dessine toujours aussi bien. Ses planches sont parfaitement réalisées et conservent une grande lisibilité, même lors de scènes plus chorégraphiées, et donc spectaculaires. Le coloriste Adriano Lucas participe lui aussi à la réussite de l'ensemble avec des teintes et des dégradés ad hoc. Du côté de l'histoire, maintenant que l'univers est installé, le scénariste choisit d'évoquer le conflit intérieur entre Mikey et Sans Esprit (l'être qui l'habite), de mettre plus Rya en avant et globalement de dérouler quelques subtilités de Terrenos sur Terre. À la manière d'un Brian K. Vaughan, Joshua Williamson ménage ses effets et parvient en permanence à nous pousser à continuer la lecture. Même si le rythme est moins speed que sur le premier album, nous avons là une suite redoutable. Faux-semblants et coups durs sont au menu de ce second Birthright toujours aussi efficace. On en redemande !