L'histoire :
Pendant qu’Ethan se retrouve seul avec Taylor, permettant ainsi à cet ancien couple de remettre les choses à plat, les femmes emmenées par Nancy errent toujours en forêt. L’une d’entre elles, Barbara, se fait attraper par quelques clones qui l’éventrent avant de s’enfuir. Les femmes lui apportent les premiers soins en attendant de rentrer à leur domicile. Sur leur chemin, elles tombent sur un grand nombre d’œufs, tous éclos, avec au milieu une chemise bleue bien connue de Nancy. Barbara ne peut plus avancer et s’écroule. Les pansements ne sont pas parvenus à stopper l’hémorragie, et elle en meurt. Particulièrement remontées, les femmes ne voient pas le corps de Barbara, car il se fait emporter par des clones sortant des buissons. Au moment où elles s’en rendent compte, il est déjà trop tard : elles assistent à l’absorption du corps par le spermatozoïde géant. De leur côté, Ethan et Taylor voient débarquer Wes. Ensemble, ils se rendent chez Ying-Ma récupérer des armes. Les femmes continuent leur progression et arrivent à la maison de Lester. Elles s’aperçoivent que celui-ci est au lit, endormi aux côtés d’un clone…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce quatrième et dernier tome de la série, les frères Luna apportent certaines réponses et nous laissent nombre de mystères sur ce qu’il s’est réellement passé à Pennystown. Sur fond d’invasions extraterrestres, nous auront eu droit à une véritable guerre des sexes, s’adonnant à l’hyper violence. Les scènes choquantes sont ici plus nombreuses que dans les premiers tomes : Barbara perdant ses tripes ou encore les actes de Nancy. Joshua et Jonathan Luna nous montrent également que la violence n’est pas seulement le fait des femmes, mais aussi des hommes, qu’elle soit physique ou morale. L’atmosphère sombre et si particulière fait immédiatement penser aux œuvres de Stephen King, le tout mêlant peur, humour et fantastique. Si le résultat était réussi jusqu’alors, la conclusion se veut ambitieuse mais en même temps extrêmement simple. On ne peut s’empêcher de penser aussi au réalisateur M. Night Shyamalan et à son film Signes pour l’ambiance. Les traits sont toujours aussi fins et l’ensemble assez peu détaillé. Pourtant le cadrage est parfait tant celui-ci est cinématographique dans son approche. Girls est au final une série qui saura intriguer, passionner et même effrayer par moment. Donc fortement conseillée !