L'histoire :
Cet album contient 13 récits étranges dont notamment :
- Midnight cowboy : En 1947, Hellboy est tout jeune et rien ne l’emballe autant que l’arrivée d’un énorme camion dont la remorque est dissimulée sous une gigantesque bâche, à la base aérienne. Surveillé de près, il s’y rend la nuit avec son chien Mac. En entrant, il tombe nez à nez avec trois tubes remplis d’un liquide verdâtre, entourant trois cadavres globuleux. Le problème vient d’un des containers qui fuit. Mac lèche le liquide qui s’en écoule et se transforme subitement…
- Chaud : A Shuzenji, au Japon, plusieurs personnes ont disparu aux abords d’une source d’eau chaude. Hellboy est appelé par les habitants pour en découvrir l’origine. Sans attendre un éventuel rite de bénédiction, le membre du BPRD part seul en forêt. Il s’approche de la source et choisit de s’y baigner. La chaleur est agréable... mais pas autant que cette belle jeune femme entièrement nue qui se rapproche doucement de lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Hellboy, Mike Mignola a créé un univers passionnant et un super héros incontournable. Tout en développant une série parallèle (BPRD), le créateur du démon aux cornes sciées a offert à plusieurs auteurs l’occasion de prendre en main sa créature, le temps de quelques histoires courtes. Baptisé Histoires bizarres, ces créations bénéficient d’un casting prestigieux. Pour preuve : entre John Cassaday, Jason Pearson ou Eric Powell, l’ambiance habituelle de Hellboy change selon les auteurs, passant de l’horreur à l’humoristique, selon les histoires. Assez courts, ces récits sont irréguliers en terme de qualité. Celle de Bob Fingerman est un exemple qui stigmatise ce bémol : l'auteur joue la carte de la dérision, pour un biais aussi original visuellement, que trop décalé pour combler le fan. Au niveau des dessins, on alterne là-aussi entre le bon et le moins bon, au niveau du rendu. Certains illustrateurs ont choisi de rester dans la même veine que Mignola (Stefano Raffaele), d’autres restent très fidèles à eux-mêmes en conservant leur griffe personnelle (Eric Powell). Ces Histoires bizarres ne sont pas toutes indispensables, mais les plus assidus fans de Hellboy se doivent d’y jeter un œil attentif.